INVESTIGATIONS - Les enquêteurs ont retrouvé dans le téléphone portable de celui qui a avoué le meurtre de Maëlys une vidéo d'attouchements sexuels commises sur sa cousine. Selon nos informations, l'enfant a été entendue par les enquêteurs. Nordahl Lelandais a été extrait temporairement de sa cellule tandis qu'une perquisition a été menée à son domicile dans la matinée.
Selon une information confirmée à LCI par une source proche de l'enquête, Nordahl Lelandais, qui a avoué avoir tué "par accident" la petite Maëlys ainsi que le caporal Arthur Noyer, pourrait également être désormais soupçonné d'agression sexuelle sur une fillette
C'est en fouillant dans le téléphone portable du suspect que les enquêteurs ont découvert une vidéo d'attouchements sur laquelle figure cette petite fille, âgée de moins de sept ans. Toujours selon cette source proche de l'enquête, Nordahl Lelandais lui-même n'est pas visible sur ces images, mais "l'environnement" dans lequel elles sont tournées ressemble à son domicile. Des sources proches nous ont par ailleurs confirmé qu'il s'agissait de sa propre cousine.
En week-end chez les parents de Lelandais
D'après les éléments de l'enquête, la vidéo a été tournée une semaine avant l'enlèvement de Maëlys, survenu dans la nuit du 26 au 27 août, alors que la petite victime et ses parents, originaires du Sud, étaient en week-end chez les parents de Nordahl Lelandais, chez qui il résidait. Les parents de la fillette ont été prévenus. Toujours selon nos informations, la fillette a été entendue par les enquêteurs.
Le suspect a été extrait quelques heures mercredi matin de l'unité hospitalière hospitalière spécialement aménagée (UHSA) de Lyon où il est incarcéré depuis plusieurs mois. Sa destination n'a pas été précisée. Une perquisition du domicile de ses parents à Domessin a également été menée dans la matinée par les gendarmes chargés de l'enquête.
Pour l'heure, Nordahl Lelandais n'a pas encore été confronté à ces images : on ne connait donc pas sa propre version des faits. Des vidéos pédopornographiques avaient déjà été retrouvées dans l'ordinateur lors des précédentes investigations.