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"Je ne retire pas comme certains mes tweets incompris." Depuis la publication sur le réseau social d’un tweet polémique autour du terme "bamboula", le magistrat honoraire et consultant justice Philippe Bilger a tenté de répondre à ses détracteurs sur le réseau social. Ces derniers l’attaquent violemment depuis le commentaire posté vendredi autour des déclarations du représentant syndical d’Unité police SGP-FO Luc Poignant sur l’usage du terme "bamboula".
Dans la foulée de ce tweet, posté alors même que le syndicaliste policier s’est excusé d’avoir qualifié l'insulte raciste "bamboula" comme "à peu près convenable", de nombreux twittos ont répondu au magistrat. Parmi eux, l'essayiste Caroline Fourest.
Loin de se démonter, quitte à se montrer ambigu, le président de l’Institut de la Parole - qui propose des formations professionnelles en communication - assume donc la défense d’un terme "raciste" tout en se défendant de l’être.
Interrogé sur LCI, lundi 13 février, Philippe Bilger "maintient" et affirme "ne pas comprendre" que son tweet ait choqué. Tout juste reconnaît-il que le message était "peut-être inopportun". Pour l'ancien magistrat, il est "incontestable" que le terme Bamboula est "clairement raciste" dans le contexte d'un contrôle policier. Mais il explique avoir voulu évoquer des souvenirs de "fraternité, de cour de récréation, de matchs de foot" au cours desquels le mot n'avait "rigoureusement rien de raciste".
Ce n’est pas la première fois que l’ancien avocat général, pourfendeur du politiquement correct, est critiqué, notamment pour avoir défendu les sorties de personnalités polémiques telles qu’Eric Zemmour ou de l’actuel maire de Béziers proche du Front national, Robert Ménard.
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Nicolas Vanel
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