Viol collectif à Evry : trente ans de prison pour l'adolescent récidiviste

Publié le 21 octobre 2015 à 22h34
Viol collectif à Evry : trente ans de prison pour l'adolescent récidiviste

JUSTICE - Un adolescent aujourd'hui âgé de 18 ans a été condamné mercredi à trente ans de réclusion pour avoir, avec trois complices, violé et battu une jeune fille en pleine nuit dans un parc public d'Evry en mars 2014.

Ses trois complices, encore plus jeunes que lui, ont été jugés en avril par un tribunal pour enfants. Ils ont été condamnés à des peines allant de cinq à sept ans de prison. Un adolescent aujourd’hui âgé de 18 ans, a été condamné mercredi à trente ans de réclusion pour avoir violé et battu une jeune fille de 18 ans en pleine nuit dans un parc public d'Evry, le 30 mars 2014.

Ce soir-là, de retour d’une soirée passée avec des amis, une jeune fille sort de la gare RER d’Evry-Courcouronnes, dans l’Essonne, vers une heure du matin. Elle croise le chemin de l'accusé, 17 ans à l'époque des faits. A ses côtés, ses deux frères, âgés de 15 et 13 ans, et un ami de 13 ans. Sous la menace, elle leur remet son téléphone portable. Mais son calvaire ne fait que commencer : les quatre ados l'entraînent dans un parc public de la ville. Fellations forcées, sodomies, coups de bâtons... Son calvaire durera deux heures. Ils l'attachent, lui urinent dans la bouche et lui crachent au visage. Puis ils l'abandonnent en pleine nuit en la menaçant de mort si elle dénonce les faits.

Il avait violé un garçon à 15 ans

Le plus âgé de la bande, présenté comme le meneur, comparaissait depuis lundi pour "viols accompagnés ou suivis d'actes de torture ou de barbarie et ce en état de récidive légale". Lorsqu'il avait 15 ans, il avait déjà violé un garçon de 13 ans et avait été condamné pour ces faits à quatre ans de prison, dont deux avec sursis.

La peine, assortie d'un suivi socio-judiciaire pendant vingt ans, est conforme à ce qu'avait requis l'avocat général un peu plus tôt devant la cour d’assises des mineurs de l'Essonne. Au regard de la gravité des faits et du casier judiciaire du jeune homme, l'excuse de minorité a été écartée et l'accusé, un garçon au visage juvénile et à la silhouette athlétique, a été jugé comme un adulte. Il risquait donc la prison à perpétuité.
 


La rédaction de TF1info

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