TENSIONS - Après une agression dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes cagoulés, la direction de l'université de Montpellier a décidé de laisser la faculté de droit fermée ce lundi 26 mars afin de "permettre un retour rapide à une situation apaisée".
L’heure est à l'apaisement à l’université de Montpellier après les événements de jeudi soir. Le lendemain, le doyen de la Faculté de Droit et de Science Politique Philippe Pétel a remis sa démission qui a été immédiatement acceptée par le président de l’université. Ce dimanche, sur Twitter, l’établissement a publié un communiqué annonçant que la Faculté resterait fermée ce lundi 26 mars "afin d’éviter tout risque d’altercations ou de débordements" et de revenir à "une situation apaisée". Aucun enseignement ne sera dispensé.
[📝Communiqué] Afin d'éviter tout risque d'altercations ou de débordements et de permettre un retour rapide à une situation apaisée, le Président de l'Université Philippe Augé décide le maintien de la fermeture de @facDroitMontpel de Montpellier ce lundi 26 mars. pic.twitter.com/j4W8R76KGf — Université de Montpellier (@umontpellier) 25 mars 2018
Aucune date de réouverture de la Faculté de Droit et de Science Politique n’a été indiquée. Le président attend l’arrivée de l’administrateur provisoire nommé samedi. Bruno Fabre, professeur de gestion, vice-président de l’Univesité et vice-président du conseil d’administration, devra s'assurer de "la continuité du service public et [du] fonctionnement de la Faculté de Droit et de Science Politique dans des conditions normales".
Lire aussi
Violences à la fac de droit de Montpellier : le doyen démissionne
Lire aussi
Fac de droit de Montpellier : des étudiants grévistes agressés par des hommes cagoulés
Une enquête a été ouverte pour des faits de "violences en réunion et avec arme" et d'"intrusion" après l’expulsion, dans la nuit de jeudi à vendredi, d’étudiants occupant un amphithéâtre par des hommes cagoulés. Ils protestaient alors contre la nouvelle loi Vidal sur les règles d’accès à l’université. Le doyen avait été mis en cause par des étudiants qui l’accusaient d’avoir facilité l’accès des agresseurs dans l’enceinte. Au moins 17 étudiants auraient été blessés dont trois grièvement.