NUTRITION - Servir un vrai petit-déjeuner aux enfants des zones les plus défavorisées, c'est l'une des mesures du plan pauvreté du gouvernement. Ce mardi, le ministère de l'Education nationale a annoncé que 100.000 élèves seraient concernés à terme. Un système qui a largement fait ses preuves dans les écoles britanniques.
Du pain grillé, un peu de porridge, des céréales et un verre de lait... Depuis les années 90, les écoles britanniques servent des petits-déjeuners aux enfants, financés par le gouvernement et par des fondations privées : elles sont aujourd'hui 85% à permettre ainsi à tous leurs élèves d'arriver en classe le ventre plein. Et pas seulement les plus défavorisés, car l'objectif n'est pas que social, il est aussi scolaire. Deux études récentes ont en effet affirmé que le repas favorise la concentration et le travail en classe.
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Chez nous, le plan pauvreté annoncé en septembre dernier par Emmanuel Macron prévoit de copier ce dispositif anglais, mais uniquement dans les écoles prioritaires, pour lesquelles un fonds de financement des petits-déjeuners va être créé. Ce mardi, le ministre de l'Education nationale a annoncé qu'il concernerait 100.000 enfants à terme.