Le club brésilien de Chapecoense, décimé lors d'une tragédie aérienne en Colombie avant la finale, a été désigné lundi vainqueur de la par la Confédération sud-américaine de football (Conmebol).
Il n'y aura ni feux d'artifices, ni côtillons. Ne resteront que des larmes, qui ne seront jamais de joie. Ce n'est même pas du sport, tout juste un symbole de sportivité. Mais il a le mérite d'exister. Ce lundi, la Confédération sud-américaine de football (Conmebol) a officiellement attribué la Copa Sudamericana (la Ligue Europa locale) au club de Chapecoense, dont l'effectif a été décimé par le crash de l'avion censé conduire l'équipe à Medellin, où devait se tenir la finale aller.
CONMEBOL otorga el título de Campeón de la #CopaSudamericana 2016 a Chapecoense: https://t.co/UTgU9ksznz pic.twitter.com/reUCoRUXQu — CONMEBOL.com (@CONMEBOL) December 5, 2016
Une décision que l'on doit à l'initiative des dirigeants du club colombien de l'Atlético Nacional de Medellin, l'adversaire de Chapecoense, qui avaient immédiatement proposé que le titre soit attribué à l'équipe brésilienne. Outre la dotation réservée au champion, d'environ 4 millions de dollars, ce trophée très spécial propulse le petit club brésilien en Copa Libertadores, l'équipe victorieuse de Copa Sudamericana étant qualifiée pour l'équivalent latino-américain de la Ligue des champions. Cela ne consolera ni les survivants, ni les proches des victimes. Mais cela pourrait permettre à Chapecoense de survivre.