"Je n'ai pas à m'inquiéter, l'équipe se fait toute seule : Mikel est blessé, Ramires est suspendu, Matic et Salah ne sont pas qualifiés..." Toute la résignation de José Mourinho, l'entraîneur de Chelsea, se lit dans cette déclaration ironique, malgré le retour probable d'Eto'o. Dominé (3-1) à Paris à l'aller mercredi dernier , le coach aux sept qualifications décrochées en autant de quarts de finale de Ligue des champions disputés, se retrouvera, mardi soir à Stamford Bridge, face à un cas de figure qu'il ne connaît pas vraiment. Sauf à remonter quelques années en arrière.
À 2005 plus exactement, quand ses Blues, battus 2-1 à Barcelone en 8e de finale aller, l'avaient emporté 4-2 à Londres. Mais c'était une autre époque et une exception. Statistiquement, les Londoniens n'ont qu'une chance sur quatre de renverser la situation. Dernièrement, un seul club anglais est parvenu à surmonter une défaite 3-1 à l'extérieur... C'était le Chelsea de Roberto Di Matteo, qui avait éliminé le Napoli de Lavezzi et Cavani en s'imposant 4-1 en 2012.
Mourinho : "Nous devons y aller sans peur"
"Nous devrons réussir une énorme performance, comme celle face à Naples l'année de notre sacre, s'est ainsi souvenu le taulier Franck Lampard , appelé à être titularisé mardi soir pour compenser la suspension de Ramires. Cela s’annonce difficile face au PSG mais nous avons la force de caractère pour le faire. Et même un supplément d’âme quand nous jouons à domicile." Mais cela risque de faire un peu léger.
Surtout que, selon son coach, les deux situations ne sont pas comparables. Même si lui aussi se veut optimiste. "On va aborder ce match avec le sourire, a-t-il assuré samedi. Je crois que la meilleure façon de réussir est de profiter du match. Nous devons y aller sans peur et aller les chercher." José Mourinho a sans doute lu Mark Twain, qui écrivait : "Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait."
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