FC Nantes : René Girard a vécu la défaite (0-3) contre Metz comme "une humiliation" et charge son président

par Hamza HIZZIR
Publié le 11 septembre 2016 à 20h17
FC Nantes : René Girard a vécu la défaite (0-3) contre Metz comme "une humiliation" et charge son président
Source : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

LIGUE 1 - Le promu Metz a humilié Nantes dans son Stade de la Beaujoire (0-3), grâce à un triplé de Mevlut Erding, ce dimanche pour le compte de la 4e journée. C’est peu dire que l’entraîneur des Canaris, désormais relégables, l’a mauvaise.

Il avait déclaré avoir passé « une journée de merde » le 31 août, date du dernier jour du mercato. Et puis René Girard, le nouvel entraîneur du FC Nantes, s’était fait plus explicite : « Est-ce qu’à Nantes, on est en mesure d’assumer financièrement Clément (mis sur la liste des transferts par Saint-Étienne) ? Non. J’avais donné mon feu vert pour Gradel mais mon pouvoir s’arrête là. Il faut demander aux personnes qui s’en sont occupé. » Dans son collimateur : rien de moins que son employeur et président, Waldemar Kita. Lequel avait répondu par la flatterie : « Notre meilleure recrue reste René Girard. » Mais cela n’a pas suffi à calmer son coach, qui en a remis une bonne couche après la défaite à domicile contre Metz (0-3) ce dimanche, consécutive aux revers contre Monaco (0-1) et à Bordeaux (0-1).

René Girard : "Si on va tout droit à la guillotine, ce n’est pas la peine"

« Il y a beaucoup de questions et de réflexions à avoir. Je ne me sens pas trahi, mais je me suis peut-être trompé. Il y a longtemps que je n’avais pas vécu un match comme ça. C’est une humiliation. J’ose penser que c’était un accident, sinon c’est grave. Ce sont des matchs qui font mal. On est fébriles. On a un effectif assez maigre», a-t-il lâché, dans une allusion évidente, en conférence de presse d’après-match. Avant de dresser ce constat alarmant après seulement quatre journées de Ligue 1 : « Quand on voit ce match, on peut être inquiet. Si on va tout droit à la guillotine, ce n’est pas la peine. Il faudrait que tout le monde aille dans le même sens, mais ce n’est pas le cas. » Dans sa croisade, le technicien peut au moins se dire qu’il est soutenu par les supporters, qui ont déployé cette banderole ce dimanche : « Fixer des objectifs, c’est bien. S’en donner les moyens, c’est mieux ! » Et le score n’était alors que de 0-0…


Hamza HIZZIR

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