FOOTBALL - Suite aux interruptions de matchs après des propos homophobes dans les stades Ligue 1 et Ligue 2, la présidente de la LFP a annoncé ce jeudi une réunion la semaine prochaine entre les différents acteurs pour débattre.
La lutte contre l’homophobie dans les stades football s’intensifie. Au lendemain de l’interruption pendant quelques minutes du match de Ligue 1 entre Nice et Marseille suite à des banderoles et des chants à caractère homophobe, la présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) monte au créneau.
Nathalie Boy de la Tour a annoncé ce jeudi sur franceinfo son intention de réunir jeudi 5 septembre prochain des associations luttant contre l’homophobie et des associations de supporters pour débattre du sujet. Une initiative prise "de façon à ce que nous puissions débattre tous ensemble", a-t-elle souligné.
"Aller plus loin"
De son propre aveu, la patronne de la Ligue reconnaît que malgré le travail entamé avec des associations "sur le sujet de la lutte contre toutes formes de discriminations", il fallait peut-être "aller plus loin". Dans cette même interview, elle annonce également un séminaire le 11 septembre, "où nous sensibiliserons nos référents supporters qui jouent un rôle stratégique dans le dialogue entre les clubs et les associations de supporters".
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Mercredi soir, la Ligue a sanctionné l'AS Nancy en fermant sa tribune Piantoni pour un match ferme, en raison des chants homophobes qui ont provoqué l'interruption du match de Ligue 2 entre Nancy et Le Mans le 16 août dernier. Depuis le début de la saison, trois matchs de Ligue et Ligue 2 ont été interrompus à cause de chants ou de banderoles homophobes, Nancy-Le Mans, Brest-Reims et Nice-Marseille.