José Mourinho en veut toujours à Cristiano Ronaldo

Publié le 15 septembre 2014 à 18h27

FOOTBALL - Aujourd'hui entraîneur de Chelsea, José Mourinho n'a pas oublié son passage au Real Madrid. L'entraîneur portugais garde par exemple une "frustration" de la demi-finale de Ligue des champions perdue contre le Bayern Munich en 2012, à cause de Cristiano Ronaldo.

Que ceux qui fantasment à l'idée d'une association Cristiano Ronaldo-José Mourinho en équipe du Portugal tempèrent leurs émotions : cela n'arrivera pas. Les deux stars du football lusitanien ne sont pas vraiment les meilleurs amis du monde. Si le joueur l'a récemment dit , voilà que le technicien le rappelle à sa manière en critiquant - sans le nommer - le Ballon d'Or dans une interview accordée lundi à la chaîne de télévision TVI .

Rancune tenace

L'objet du courroux de l'autoproclamé "Special One" : le penalty de l'attaquant du Real Madrid détourné par Manuel Neuer en demi-finale retour de Ligue des champions, un soir d'avril 2012. "Perdre une demi-finale aux tirs au but quand ton meilleur joueur, ton meilleur tireur de penalty, le joueur en qui tu places ta confiance pour lancer la série, rate, c'est une frustration qui perdure", estime le "Mou" à l'heure de se souvenir d'un épisode qui hante encore les nuits de Sergio Ramos. Le défenseur espagnol s'était en effet illustré en envoyant un missile au-dessus de la barre transversale pour devenir la risée des réseaux sociaux.

Ronaldo, lui, s'en était mieux tiré. Jusqu'à ce lundi et à cet entretien de Mourinho qui écarte toute possibilité de prendre les commandes de la Selecçao alors que le poste de sélectionneur est vacant depuis le départ de Paulo Bento. "L'autre fois (en 2010, le président madrilène Florentino Pérez avait dissuadé Mourinho de devenir sélectionneur du Portugal en plus d'être entraîneur du Real, ndlr), j'ai accepté car l'émotion a parlé. Cette fois, cela ne vaut même pas la peine d'en parler car entraîner un club et une sélection, ce n'est pas compatible, assure le coach de Chelsea. Ce ne serait pas non plus éthique, avec autant de bons entraîneurs au chômage."


La rédaction de TF1info

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