Les indemnités de licenciement de Laurent Blanc privent les employés du PSG de primes d’intéressement

par Hamza HIZZIR
Publié le 18 juillet 2016 à 11h07
Les indemnités de licenciement de Laurent Blanc privent les employés du PSG de primes d’intéressement

ECONOMIES – Le PSG a beau rouler sur l’or, ayant généré 480 millions d’euros de revenus sur le précédent exercice écoulé, il n’en reste pas moins près de ses (gros) sous. En témoigne son initiative de priver ses salariés de leurs primes de participation et d’intéressement cette année.

"Vous savez, l’argent de fait pas le bonheur." Cette par cette phrase que Philippe Boindrieux, le directeur général adjoint du Paris Saint-Germain, a répondu aux salariés du club, très en colère, selon l’édition de ce lundi du quotidien L’Équipe. En cause : leurs primes annuelles de participation et d’intéressement, purement et simplement supprimées par la direction.

Pour quelle raison ? Parce que le PSG a dû indemniser son désormais ex-entraîneur, Laurent Blanc, licencié cet été, à hauteur de 22 millions d’euros brut, sans compter les indemnités versées à deux de ses adjoints, Jean-Louis Gasset et Philippe Lambert. C’est, du moins, l’argument avancé par Philippe Boindrieux aux délégués du personnel lors de la dernière réunion du comité d’entreprise, qui s’est tenue il y a quelques jours.

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Précisons que l’on ne parle pas ici des joueurs, généreusement rémunérés, mais des employés du club au sens large, qui officient dans les bureaux ou en tant que jardiniers. La pilule passe d’autant plus mal que le club parisien a engrangé 480 millions d’euros de recettes sur le précédent exercice écoulé, et vient de mettre à disposition de son nouveau coach, Unai Emery, une enveloppe transferts d’au moins 250 millions d’euros, selon France Football. Enfin, c’est la direction elle-même qui avait sciemment prolongé le contrat de Laurent Blanc en février jusqu’en 2018… avant de le licencier quatre mois plus tard. Nul doute que l’affaire ne devrait pas en rester là. Surtout après la publication de cet article .


Hamza HIZZIR

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