Ligue des champions : dix choses à savoir sur le Bayer Leverkusen

Publié le 18 février 2014 à 17h00

FOOTBALL - Les choses sérieuses commencent pour le PSG avec un déplacement sur la pelouse du Bayer Leverkusen, mardi à l'occasion des 8e de finale aller de la Ligue des champions. Brillez en société avec les 10 choses à savoir sur l'adversaire allemand de Zlatan Ibrahimovic et consorts.

1 – Un entraîneur très apprécié du côté de Liverpool
Sami Hyypiä connaît sa première expérience sur un banc à Leverkusen, où il officie depuis 2012. Si le Finlandais de 40 ans est méconnu du grand public, les amateurs de football n'ont pas oublié les grands compas du Scandinave, qui a porté dix ans durant les couleurs de Liverpool (1999-2009). Défenseur de talent, Hyypiä a notamment remporté avec les Reds la Ligue des champions en 2005, mais aussi la Coupe UEFA (2001) ou deux Coupes d'Angleterre (2001, 2006).

2 – Un directeur sportif très apprécié du côté de Marseille
Les fans de l'Olympique de Marseille n'oublieront jamais l'année 1993, celle qui a vu leur club chéri remporter la Coupe d'Europe des clubs champions, avec, dans ses rangs, un certain Rudi Völler. L'attaquant allemand, champion du monde avec la Mannschaft en 1990, a raccroché les crampons en 1996 après deux saisons passées au Bayer Leverkusen. Il en est aujourd'hui le directeur sportif depuis 2005.

3 – Leverkusen, un club d'entreprise
Le club de football de Leverkusen, c'est avant tout la société Bayer AG, célèbre laboratoire pharmaceutique et multinationale dans le secteur de la chimie. Ce sont en effet des employés de l'entreprise à qui l'on doit la découverte de l'aspirine, de l'héroïne ou du gaz moutarde qui ont fondé le club en 1904, allant jusqu'à lui donner son nom. C'est également le cas du stade, qui répond à l'appellation de BayArena.

4 – Un surnom peu flatteur : "Neverkusen"
Le Bayer Leverkusen fait l'objet de moqueries outre-Rhin, résumées en un sobriquet : "Neverkusen", du mot anglais "never", soit jamais. C'est que le club allemand s'est spécialisé dans la deuxième place, notamment en Bundesliga, un championnat qu'il a terminé sur la deuxième marche du podium en 1997, 1999, 2000, 2002 et 2011, sans jamais le remporter. Symbole de cette réputation de Poulidor du football allemand, l'exercice 2001-2002. En lice pour un triplé Bundesliga-Ligue des champions-Coupe d'Allemagne, le Bayer de Michael Ballack avait finalement signé un zéro pointé cette saison-là. Leverkusen compte pour seuls trophées majeurs une Coupe UEFA (1988) et une Coupe d'Allemagne (1993).

5 – Un grand club omnisports
Si la section football du Bayern Leverkusen n'a jamais été sacrée championne d'Allemagne, ce n'est pas le cas des équipes féminines de basket ou de handball du club basé en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. En basket, le Bayer dispose simplement du plus gros palmarès d'outre-Rhin, avec pas moins de 14 titres glanés, quand les handballeuses en ont remportés 11.

6 – Le plus jeune groupe des 8e de finale
Parmi les seize équipes qualifiées pour les 8e de finale de la Ligue des champions, le Bayer Leverkusen est celle qui a l'effectif le plus jeune avec une moyenne d'âge de 24,8 ans. Le groupe parisien, lui, affiche une moyenne d'âge de 25,7 ans.

7 – Un ancien de Ligue 1 dans ses rangs
En défense centrale, le Bayer Leverkusen peut compter sur toute l'expérience d'Emir Spahic. Le Bosnien de 33 ans rappellera des souvenirs aux amateurs de Montpellier, où il a évolué entre 2009 et 2011, comme à ceux du PSG, puisque celui qui était parti à Séville après son escapade héraultaise avait marqué contre le club francilien, un jour d'août 2009 (1-1). Lors de sa deuxième saison française, Spahic s'était illustré en accumulant 17 matches de suspension pour de sombres histoires de coups de coude. Vous avez dit dur sur l'homme ? Zlatan a trouvé à qui parler. A condition que Spahic, touché à une cuisse, soit de la partie.

8 – Le Bayer aime les clubs français
Si la rencontre entre Leverkusen et le PSG est inédite, le Bayer se plaît face aux clubs français. Le pensionnaire de Bundesliga a toujours gagné en matches aller-retour contre des formations hexagonales, à chaque fois en Coupe UEFA. Toulouse (1987-1988), Nantes (1994-1995) et Lens (2006-2007) ont tous été éliminés par une équipe qui n'a perdu qu'une seule de ses 6 joutes européennes à domicile contre des Français (4 victoires, 1 nul). Il n'y a que Lyon qui a pris d'assaut la BayArena en s'imposant 4-2 lors de l'édition 2001-2002 de la Ligue des champions.

9 – Le Bayer n'est pas au mieux
Ce n'est pas une équipe en grande confiance qui accueille le PSG. Le Bayer reste en effet sur deux revers de rang. Leverkusen a d'abord été éliminé de la Coupe d'Allemagne par une équipe de deuxième division, Kaiserslautern (1-0), mercredi dernier à domicile, avant de se faire dominer par Schalke 04 (2-1), trois jours plus tard en Championnat, et toujours devant son public. Le Bayer reste pourtant le dauphin de l'intouchable Bayern Munich en tête du classement, avec une longueur d'avance sur le Borussia Dortmund.

10 – Un club malin sur le marché des transferts
A l'image du FC Porto, roi incontesté du continent en la matière, le Bayer Leverkusen a réussi ces dernières années de belles opérations sur le marché des transferts. Ainsi, Dimitar Berbatov, aujourd'hui à Monaco, Lucio, Zé Roberto ou Arturo Vidal ont tous été acquis à moindres frais par le club allemand avant d'être revendus à prix d'or. Voilà, entre autres, ce qui permet au 5e budget de Bundesliga de rester compétitif.


La rédaction de TF1info

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