Fin du feuilleton, Thierry Henry n'ira pas à Bordeaux : les raisons du couac

Publié le 28 août 2018 à 8h04, mis à jour le 28 août 2018 à 14h49
Fin du feuilleton, Thierry Henry n'ira pas à Bordeaux : les raisons du couac
Source : GIUSEPPE CACACE / AFP

COUAC - Les discussions n'ont pas abouti. Thierry Henry ne sera pas le futur entraîneur de Bordeaux. Successeur annoncé de Gustavo Poyet, le meilleur buteur de l'histoire des Bleus a refusé le poste, faute d'accord entre toutes les parties. C'est la fin de l'un des feuilletons de l'été.

Thierry Henry ne posera pas ses valises à Bordeaux. En négociation depuis plusieurs jours avec les Girondins, le champion du monde 1998 s'était donné un délai de réflexion avant de donner sa réponse définitive. Elle est négative. Dès lundi soir, Sky Sports annonçait que l'ancien Gunner n'a été pas convaincu par les futurs propriétaires du club, le fonds d'investissement américain General American Capital Partners (GACP). Bien que les négociations ont perduré jusqu'à lundi soir et qu'une ultime proposition a été formulée à l'ancien joueur d'Arsenal, ce dernier n'a pas souhaité donner suite à l'offre bordelaise. "Oui, nous confirmons la fin des négociations", a indiqué ce mardi le président des Girondins, Stéphane Martin, contacté par l'AFP.

Ce retournement de situation s'était dessiné ce week-end, alors que les premières informations sur un possible refus du meilleur buteur de l'histoire des Bleus (51 réalisations) avaient fuité. Malgré l'accord de principe entre les deux parties trouvé la semaine dernière, Thierry Henry et les futurs repreneurs américains ne sont donc pas parvenus à finaliser leur union.

En cause, les exigences jugées démesurées de l'ancien attaquant d'Arsenal et de son agent, Darren Dein. "Les conditions réclamées par son agent sont hors normes alors qu'il n'a pas d'expérience", a confié lundi soir un dirigeant bordelais à L'Équipe. Nous n'avions pas eu à faire face à ce type d'exigences pour Laurent Blanc lorsqu'il a commencé sa carrière." Les demandes salariales (200.000 euros bruts par mois) et logistiques ont donc refroidi les ardeurs girondines. "C'est mort", a-t-il conclu, preuve que l'optimisme affiché depuis plusieurs jours s'est envolé, malgré la contre-proposition faite par GACP pour le convaincre de changer d'avis.

Bédouet, la roue de secours

Du côté de "Titi", le manque d'assurances sur les moyens financiers alloués et l'absence de clarté autour de l'avenir du club l'ont contraint à repousser les avances bordelaises. "Il fallait que tout soit carré et clair. Thierry ne va pas à Bordeaux s'il n'a pas les pleins pouvoirs", a confié à LCI Jérémie Aliadière, son ancien coéquipier à Arsenal (2001-2007). "Il doit être sûr qu'il ne va pas là-bas pour se retrouver dans une situation où on lui impose des choses qu'il ne souhaite pas." Pour l'heure, en attendant d'explorer d'autres pistes pour le poste, c'est Eric Bédouet qui va continuer à assurer l'intérim sur le banc aquitain jusqu'à dimanche prochain au moins.


Yohan ROBLIN

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