Mis en examen pour "violences volontaires avec arme", Antoine Conté est laissé en liberté

la rédaction de LCI avec AFP
Publié le 9 décembre 2016 à 20h01, mis à jour le 9 décembre 2016 à 21h19
Mis en examen pour "violences volontaires avec arme", Antoine Conté est laissé en liberté
Source : JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

JUSTICE - Antoine Conté a été mis en examen vendredi après-midi pour "violences volontaires avec arme" à la suite d'une "agression purement gratuite" contre un jeune homme, survenue jeudi, a annoncé le procureur de Reims. Le défenseur du Stade de Reims a ensuite été laissé en liberté... et placé sous contrôle judiciaire.

"On est dans une logique d’agression purement gratuite", a déclaré Matthieu Bourrette, procureur de Reims, au cours d'une conférence de presse ce vendredi. Ce dernier a confié qu'Antoine Conté avait été mis en examen pour "violences volontaires avec arme ayant entraîner une incapacité totale de travail supérieur à 8 jours" et "port d'arme prohibée." 

Le joueur était présenté au juge des libertés vendredi soir, qui a décidé de ne pas le placer en détention provisoire. Le joueur de Reims a été laissé en liberté et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'approcher la victime, les témoins et sa compagne, interdiction de séjourner dans la Marne, une obligation de soins et une caution de 10 000 euros. Lors de sa garde à vue, Antoine Conté a reconnu les faits qu'il a qualifiés de "coup de sang" dixit Matthieu Bourrette. Il a également exprimé de "vifs regrets", déclarant "se dégoûter lui-même et vouloir se racheter."

Il n'y a pas de mots pour qualifier de tels actes
Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims

Dans l'après-midi, son club de Reims avait exigé via un communiqué de presse que "le joueur réponde de ses actes", réservant "la nature de ses sanctions, qui seront exemplaires si les faits sont avérés". Formé au PSG, Antoine Conté a frappé avec une batte de baseball et "à plusieurs reprises" un garçon de 19 ans qui tentait de s'interposer entre lui et sa compagne jeudi. 

L'état du jeune homme, opéré en urgence au CHU de Reims, "semble s'améliorer" selon le parquet. L'enquête a été confiée à la sûreté départementale. "En tant qu'homme et père de famille, je suis évidemment très troublé (...) il n'y a pas de mots pour qualifier de tels actes", avait déclaré dans l'après-midi Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims. 


la rédaction de LCI avec AFP

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