Nicolas Sarkozy futur président du PSG ? Pourquoi ce n’est pas (du tout) impossible

par Hamza HIZZIR
Publié le 21 novembre 2016 à 18h54, mis à jour le 21 novembre 2016 à 22h23
Nicolas Sarkozy futur président du PSG ? Pourquoi ce n’est pas (du tout) impossible
Source : STEPHANE ALLAMAN/SIPA

RECONVERSION – Nicolas Sarkozy a annoncé, dans la foulée de sa défaite au premier tour de la primaire de la droite, qu’il privilégiera désormais "une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique". Un équation qui pourrait bien l’envoyer du côté du PSG. Explications.

À tous les trublions qui s’amusent, ce lundi, à tweeter des suggestions saugrenues avec le hashtag #TrouveUnJobASarkozy : stop,  il est déjà tout trouvé ! L’ancien président de la République, éliminé dès le premier tour de la primaire de la droite dimanche soir, a déclaré dans la foulée qu’il privilégiera désormais "une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique". Ce qui a dû faire "tilt" dans la tête de tous ceux qui connaissent les liens étroits entre le PSG, le Qatar et lui.

Car la rumeur l’envoyant à la tête du PSG ne date pas d’hier. Nicolas Sarkozy l’avait dit lui-même, dans une interview accordé au Point en 2008 : "Un jour, je voudrais être président du PSG." Ce qui avait d’ailleurs conduit Europe 1 à poser directement la question à celui qui occupe le poste depuis 2011, Nasser Al-Khelaïfi. Lequel s’en était sorti avec cette pirouette : "Je pense qu’il a déjà beaucoup de travail ! Et que le président Sarkozy n’a pas le niveau pour ça. En fait, il a trop de niveau ! C’est une petite position pour lui !" En septembre 2014, peut-être, mais aujourd’hui ?

Il faut déjà savoir que, quand il était chef de l’État, Nicolas Sarkozy avait beaucoup œuvré pour le rachat de son club de cœur, dont il va voir tous les matchs dans la Corbeille VIP du Parc des Princes, par le Qatar. "Sarko a mis de l’huile dans les rouages quand ça grinçait, avait ainsi confié un proche du dossier, dans le livre-enquête de Arnaud Hermant et Gilles Verdez, Le PSG, le Qatar et l'argent. Quand ça dégénérait, (Sebastien) Bazin (ex-patron du PSG, ndlr) lançait : 'Je vais devoir en référer plus haut.'' Cette source ajoutait : "En 2011, Chantal Jouanno, pourtant ministre des Sports, avait déclaré qu’elle aurait préféré que ce soit des fonds français. Elle a été à deux doigts du limogeage."

Depuis, de lourds soupçons pèsent même sur Nicolas Sarkozy concernant une aide précieuse de sa part, via un dîner à l’Elysée avec Michel Platini et le gouvernement du micro-état, pour aider le Qatar à remporter l’organisation de la Coupe du monde 2022... Une certitude : l’ancien président de la République est resté proche de l’Émir, propriétaire du club, et de son état-major. Concernant son après-carrière, il n’a jamais publiquement évoqué la moindre piste... excepté ce fantasme de diriger le PSG.

En mai 2015, France Football consacrait une enquête à ce sujet, dans laquelle Claude Guéant, ancien secrétaire général de l'Elysée et ministre de l'Intérieur sous Sarkozy, lâchait ce drôle d’aveu, sur un ton catégorique : "Il (Nicolas Sarkozy) a dit, de la façon la plus sincère et la plus sérieuse qui soit, qu’il aimerait bien être président du PSG. Il l'a dit à son entourage proche comme à des personnes tout à fait extérieures. Quand il le disait, ce n'était pas de la rigolade." Enfin, selon une confidence recueillie par Paris Match en 2013, l’ex-chef de l’État avait carrément assuré à son fils Louis : "Si je ne suis pas réélu en 2017, je deviens président du PSG." Il paraît qu’il plaisantait, à l'époque. Mais maintenant, on y est.

Deuxième "au revoir" pour Sarkozy, et après ?

Deuxième « au revoir » pour Sarkozy, et après ?Source : JT 20h Semaine
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