OGC Nice : Rivère "serein" malgré le fiasco du rachat du club

Publié le 12 février 2016 à 18h53
OGC Nice : Rivère "serein" malgré le fiasco du rachat du club

FOOTBALL - C'est ce qui s'appelle un joli raté. Alors qu'il avait annoncé fin janvier le rachat de 49% des parts de l'OGC Nice par un prince saoudien et un homme d'affaires britannique, Jean-Pierre Rivère a indiqué ce vendredi que la transaction n'aurait finalement pas lieu. Morceaux choisis.

"Le deal s’arrête, ce n’est pas grave." Peu perturbé par les événements, Jean-Pierre Rivère s'est exprimé lors d'une conférence de presse au camp d'entraînement du club au sujet du rachat raté des parts de l'OGC Nice. "J’ai toujours dit depuis mon arrivée au club que je cherchais des personnes capables d’aider le Gym à progresser. Le club est très sollicité. Nous sommes très sereins car nous ne sommes pas dans l’urgence financière", a-t-il affirmé.

Le président de l'OGC Nice avait annoncé cette transaction le 29 janvier pour le compte d'Edward Blackmore, un homme d’affaires anglais, associé à un prince saoudien resté lui anonyme, qui souhaitaient acquérir 49% des parts détenues par le groupe historique des Niçois, MM. Stellardo, Governatori, Bessis et Bacchialoni. Le président Rivère a une nouvelle fois refusé de donner le nom du Saoudien mais selon Nice Matin, qui a révélé l'échec du rachat, il s'agit du prince Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faiçal. 

Rivère, le multi-millionnaire "paysan" dans l'âme

"Nous avions un deal en plusieurs étapes, a expliqué le dirigeant des Aiglons. Un : le rachat des minoritaires. Deux : la prise de la majorité des parts avant fin juin, et, entre les deux, un plan de développement avec un calendrier et des engagements sécurisés à transmettre le 12 février. Malheureusement à la date prévue, il n’y avait pas les éléments pour sécuriser la pérennité du club." Et le multi-millionnaire Rivère d'enchaîner sur cette boutade : "Je suis un paysan, peut-être trop prudent."

"Cela aurait concerné mon entreprise, j’aurais poursuivi, mais dans le foot, je suis parano, car derrière un club, il y a des supporters, une ville. Nous n’étions pas dans les délais prévus, nous avons convenu d’un commun accord d’interrompre le deal", a-t-il ajouté. Il a admis qu’Eric Besson, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, l’avait mis en relation avec ces candidats au rachat du club. Jean-Pierre Rivère a confirmé aussi avoir été contacté l’an passé par un homme d’affaires américain détenteur d’une licence NBA, "un dossier" qui ne s’est pas réalisé.

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La rédaction de TF1info

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