OL-PSG (1-1) : Lyon peut s'en mordre les doigts

par Hamza HIZZIR
Publié le 8 février 2015 à 23h10
OL-PSG (1-1) : Lyon peut s'en mordre les doigts

LIGUE 1 - Le PSG et Lyon ont livré un match de très haute volée, décisif dans la course au titre. Les Gones ont bien cru tenir la victoire jusqu'à un penalty arrêté par Lopes... mais Ibrahimovic l'a tiré à nouveau.

"Ceux qui nous ont oublié, on va leur rafraîchir la mémoire." Le PSG, en déplacement chez le leader ce lundi soir, se savait attendu au tournant et, dès samedi, Matuidi voulait croire que cette fois-ci serait la bonne. À deux reprises cette saison, les Parisiens pouvaient prendre la tête de la Ligue 1 mais ont laissé filer l'occasion. Au stade de Gerland, il s'agissait donc pour eux de rétablir une forme de normalité. Mais l'insolente jeunesse lyonnaise a pris goût à combattre l'inéluctable. Privée de son meilleur buteur (Lacazette), elle a tenu tête au champion avec brio, opposant son expression collective aux pâles velléités individuelles adverses.

Ces dernières ont duré vingt grosses minutes durant le premier acte, entrecoupées par une frappe de Tolisso sur le poteau à la 11e minute. Elles ont été concrétisés par deux énormes occasions : un face à face perdu par Cavani devant Lopes dans la foulée, puis une tête de David Luiz, seul aux six mètres sur un corner, qui a filé juste à côté à la 22e. Ensuite, l'OL s'est enfin mis à presser haut et tout a changé. Tant et si bien que l'ouverture du score de Njie à la demi-heure, sur une passe décisive somptueuse de Fekir, a paru très logique. Même si trois des quatre défenseurs les plus chers du monde en sont restés babas.

Lopes quasi infranchissable

À la 35e, une action a symbolisé l'impuissance parisienne, durant laquelle Verratti a effacé deux joueurs... avant de lamentablement rater sa passe. "On subit trop à mon goût, grimaçait pourtant Jallet, passé du PSG à l'OL cet été, en rentrant aux vestiaires. Il faut maintenant rester bien compacts et présents dans les duels, garder le ballon devant pour éviter ces pertes de balle qu'on a eues au milieu et se protéger de leur contres."

Aucune de ces consignes ne sera appliquée par la suite. La seconde période sera celle de Lopes, l'héroïque portier lyonnais, auteur de trois parades ultra-décisives en un quart d'heure, deux fois devant Ibrahimovic, une autre face à Cavani. Il arrêtera également un penalty de Zlatan à la 68e mais l'arbitre le fera retirer, ce qui permettra au Suédois de régler sa mire. Une égalisation laborieuse à l'image du jeu péniblement développé par le PSG. Qui ne nous a pas rafraîchi la mémoire.


Hamza HIZZIR

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