OM : sur Facebook, Steve Mandanda répond (à son tour) aux sénateurs

Publié le 29 septembre 2015 à 19h36
OM : sur Facebook, Steve Mandanda répond (à son tour) aux sénateurs

GUÉGUÉRRE – Pour critiquer la prestation de ses coéquipiers face à Angers (2-1), le capitaine de l'OM avait parlé d'un "rythme de sénateurs". Ces derniers, voulant prouver qu'un parlementaire de la vénérable chambre haute du Parlement vivaient à 300 km/h, l'ont invité au Palais du Luxembourg. Mais voilà, Mandanda a décliné...

Vexé par les propos de Steve Mandanda tenus dimanche soir face à Angers (1-2) pour critiquer la prestation de ses coéquipiers, un groupe de sénateurs a interpellé le capitaine de l'OM. Au détour d'une analyse sans concession sur cette nouvelle défaite, le gardien marseillais avait notamment regretté que depuis "deux matchs, on joue comme des sénateurs".

Ni une, ni deux, un parlementaire offusqué, Jean-Baptiste Lemoyne, s'octroyait une pause dans son agenda (de ministre) pour expliquer, par tweet interposé, à Steve Mandanda qu'un sénateur "ça vit à 300 à l'heure entre le terrain et l'hémicycle !" Dans la foulée, plusieurs de ses collègues l'invitaient carrément à venir constater de ses yeux "la réalité du Sénat d'aujourd'hui".

Mandanda ironique

En garçon poli – et un peu occupé aussi (puisque Marseille joue en Ligue Europa jeudi puis au PSG dimanche) –, Steve Mandanda a décliné, via sa page Facebook. Remerciant les parlementaires d'avoir pris le temps (et le risque à 300km/h, serait-on tenté de dire) de rédiger un communiqué et rappelant, si besoin était, qu'il "n'a pas attaqué le statut de sénateur en tant que tel" : "Dans mes propos, continue-t-il, je voulais faire référence à l'expression 'aller un train de sénateur' qui a pour signification : aller à une allure lente et majestueuse".


"Majestueux", on ne peut pas dire que ce fut le cas de ses coéquipiers face au SCO, dimanche. En revanche, "lents", si on évoque un sénateur, il faut bien reconnaître qu'à 61 ans ( leur âge moyen calculé en 2014 par  Le Parisien ), on n'a plus ses jambes de 20. Enfin, Steve Mandanda aurait pu rappeler à nos vénérables parlementaires qu'il n'a pas inventé l'expression. En 1668, un certain Jean de la Fontaine faisait déjà allusion au rythme effréné des élus de la chambre haute du Parlement. C'était dans la fable du Lièvre et la Tortue... et il ne faisait pas allusion à la cadence du lièvre. 


Emmanuel BOUSQUET

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