Pour son agent, "Laurent Blanc tient la baraque au PSG"

par Hamza HIZZIR
Publié le 25 janvier 2015 à 16h19
Pour son agent, "Laurent Blanc tient la baraque au PSG"

LIGUE 1 - Le tout puissant Jean-Pierre Bernès n'aime pas que l'on dise du mal d'un de ses poulains. Et comme il en entend pas mal au sujet de Laurent Blanc depuis quelques mois, voilà que l'agent sort du bois ce dimanche pour défendre son bilan et son management.

Le seul nom que siffle régulièrement le public du Parc des Princes quand le speaker l'énonce, c'est celui du coach, Laurent Blanc. Sous le feu des critiques depuis le premier jour au PSG et encore plus depuis août , le Cévenol est décrit par ses proches comme un homme toujours combattif mais touché, et même un peu triste. L'entraîneur parisien s'estime victime d'une forme d'acharnement injuste. Son agent, Jean-Pierre Bernès, qui règne en maître sur le football français (il est aussi celui de Deschamps, Ribéry ou Galtier), partage son ressenti. Et, comme il admet lui-même que "Laurent doit améliorer sa communication", il s'en charge ce dimanche, dans les colonnes du JDD , à quelques heures du périlleux déplacement de Paris à Saint-Étienne en Ligue 1.

"On dit que son adjoint, Jean-Louis Gasset, fait tout ? Mais c'est faux ! Ils sont complémentaires. Laurent, tout ce qui l’intéresse, c’est le match. C’est là-dessus qu’il va être jugé, pas sur les plots qu’il a mis ou pas la semaine à l’entraînement ! Vu sa carrière, Laurent a la crédibilité pour parler à Cavani, Thiago Silva et compagnie. Ça me gonfle qu’il passe pour quelqu’un qui n’a pas de poigne. Il a bien fait de reprendre les choses en main à la trêve. Il montre qu’il tient la baraque", clame ainsi son représentant, en allusion aux sanctions imposées par Blanc à Edinson Cavani et Ezequiel Lavezzi , rentrés de leurs vacances d'hiver avec une grosse semaine de retard.

"La première année, Blanc lui-même savait qu'il était un entraîneur par défaut"

Mais n'est-il pas de toute façon trop inexpérimenté pour gérer un tel effectif, rempli d'ego boursouflés ? "Dans tous les grands clubs, la pression fait partie du jeu, s'énerve vite Bernès à la simple évocation de cette idée. Mais il ne faut pas que ce soit malhonnête. Dire que Blanc est un entraîneur par défaut, c'est malhonnête. Qu’il l’ait été la première année, je veux bien. Lui-même le savait. Mais il ne l’est plus puisqu'il a prolongé deux ans. Si les dirigeants n’étaient pas satisfaits, ils auraient changé ! On met toujours en doute ses compétences. On devrait pourtant se réjouir d’avoir un manager français à la tête d’un club français qui veut faire partie du gotha européen." Question philosophique : se réjouir interdit-il pour autant de critiquer ? Vous avez quatre heures.


Hamza HIZZIR

Tout
TF1 Info