PSG : Al-Khelaïfi et Blanc évoquent la concurrence Sirigu / Trapp

par Sebastien COCA
Publié le 8 juillet 2015 à 16h40
PSG : Al-Khelaïfi et Blanc évoquent la concurrence Sirigu / Trapp

ARRIVEE - Première recrue parisienne de ce mercato estival, le gardien allemand va chambouler la hiérarchie sur ce poste très particulier, établie depuis plusieurs saisons. Nasser Al-Khelaïfi et Laurent Blanc se sont d'ailleurs exprimés sur la nouvelle concurrence qu'ils imposent à Salvatore Sirigu avec le transfert de Kevin Trapp.

Bien tranquille dans ses cages. Les matches de Championnats et de Ligue des champions pour lui, ceux des Coupes nationales pour Nicolas Douchez, Salvatore Sirigu (28 ans) vivait jusque-là la dolce vita à Paris, depuis son arrivée en 2011. Pas vraiment en concurrence, le portier italien s'est sans doute un peu trop reposé sur ses lauriers et, la saison dernière, cela s'est vu. Résultat, ses dirigeants ont décidé de lui coller dans les pattes un jeune allemand : Kevin Trapp (25 ans), recruté pour un peu moins de 10 millions d'euros versés à Francfort mercredi.

Le profil du n° 3 de la Nationalmannschaft, derrière Manuel Neuer (Bayern Munich) et Marc-André ter Stegen (FC Barcelone) plaît d'ailleurs beaucoup à Laurent Blanc, comme il l'a expliqué sur le site du PSG : "Je pense beaucoup de bien de Kevin, bien évidemment. C’est un gardien moderne, qui anticipe beaucoup, à l’image de l’école de gardiens de but allemande qui est, en ce moment et à mon avis, l’une des meilleurs au monde. C’est un jeune joueur, avec un fort potentiel, qui va apporter beaucoup de motivation, et une concurrence dans ce secteur de jeu là."

"Nous nous devons de posséder plus d’un joueur fort à chaque poste clé, Salvatore est conscient de ce contexte"

Suivez le regard du coach parisien vers Sirigu... Mais sur cette rivalité qui va naître, Nasser Al-Khelaïfi se veut rassurant. "Salvatore est un très bon gardien. Je n’oublie pas qu’en 2011, il avait été l’un des premiers joueurs à nous rejoindre et à croire en notre projet, a confié le président du PSG à beIN Sports . Il nous a aidés à bâtir rapidement une équipe très compétitive avec laquelle il a remporté trois titres de Champion de France ainsi que plusieurs autres trophées."

Alors pourquoi fragiliser sa position ? "Si nous souhaitons nous battre pour une place au sommet du football européen, nous nous devons de posséder plus d’un joueur fort à chaque poste clé, explique encore le Qatari. Comme vous le savez, il en est ainsi dans plusieurs grands clubs européens. Salvatore est conscient de ce contexte." Le pré carré de l'Italien risque donc de rapidement rapetisser. Et on ne vous parle même pas de celui de Douchez. 

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Sebastien COCA

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