PSG-Bordeaux : l'heure de Jean-Christophe Bahebeck

par Hamza HIZZIR
Publié le 23 octobre 2014 à 18h27
PSG-Bordeaux : l'heure de Jean-Christophe Bahebeck

LIGUE 1 - Samedi contre Bordeaux, Jean-Christophe Bahebeck devrait être lancé dans le grand bain par Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, confronté à une pénurie d'attaquants. L'occasion de dresser le portrait de ce jeune talent très prometteur, mais qui a "énormément à apprendre" selon Jean-Marc Furlan, le premier coach à lui avoir fait confiance, il y a de cela deux saisons.

Quoi de neuf à Paris ? Pas de neuf ! Le club de la capitale, qui reçoit Bordeaux samedi, se retrouve en effet pour la première fois privé de ses deux seuls avant-centres de métier, Zlatan Ibrahimovic, blessé , et Edinson Cavani, suspendu . Ezequiel Lavezzi étant encore trop juste physiquement pour débuter la rencontre à un poste qu'il n'occupe que très occasionnellement, Laurent Blanc n'aura donc d'autre choix que de titulariser Jean-Christophe Bahebeck.

International Espoirs , le jeune homme (21 ans) est un des fleurons du centre de formation parisien, que le club a dû prêter ces deux dernières années pour lui offrir du temps de jeu. Mais, bridé cet été dans son recrutement par le fair-play financier , le PSG a choisi de le rapatrier. Il ne le regrette pas : avec 6 matches de L1, dont une titularisation, pour un but et deux passes décisives, l'attaquant a déjà convaincu cette saison.

"Bahebeck est un peu immature", selon Furlan

"Il est très sympa et à l'écoute, décrit à metronews Jean-Marc Furlan, le premier entraîneur à en avoir fait un titulaire, à Troyes, lors de la saison 2012-13. Ce qui frappe, c'est sa spontanéité et son naturel. Et, en même temps, il est un peu immature." Comme tous les garçons de son âge ? "Non, à 17 ans, Blaise Matuidi (lancé en L1 par Furlan, ndlr) donnait déjà l'impression d'avoir dix ans de carrière derrière lui, poursuit le technicien. Jean-Christophe, lui, a besoin d'être accompagné. Le talent ne suffit pas." Un pro doit aussi prendre ses responsabilités.

Mercredi, Bahebeck a raconté sa rencontre avec Zlatan cet été : "Il m’a demandé mon nombre de buts lors de mon prêt à Valenciennes l'an passé. Je lui ai répondu que j'en avais marqué 2 en 21 matches. Et là il m'a dit : 'Pff, tu penses que c’est bien ? Zlatan, c’est 2 matches, 21 buts !'" Furlan a eu vent de l'anecdote. "Elle résume bien les choses, estime-t-il. Il ne doit plus se contenter de ses qualités naturelles. Par exemple, il a un excellent jeu aérien mais il ne l'utilise pas. Mais, en fréquentant des joueurs pareils, il ne peut que progresser." Ne lui reste plus qu'à prouver qu'il n'est pas qu'un choix par défaut.


Hamza HIZZIR

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