Saint-Étienne : la grosse colère de Christophe Galtier contre l'arbitre

par Hamza HIZZIR
Publié le 28 novembre 2014 à 7h58
Saint-Étienne : la grosse colère de Christophe Galtier contre l'arbitre

LIGUE EUROPA - L'entraîneur des Verts, contrarié par le nul à domicile de son équipe face aux modestes Azéris de Qarabag (1-1), a préféré accabler l'arbitre plutôt que ses joueurs.

Comme l'équipe de France a longtemps vécu dans le mythe des années 1998/2000, la Ligue 1 veut croire qu'elle reste l'un des grands Championnats européens. Une hiérarchie on ne peut plus relative que seuls les résultats en Coupe d'Europe peuvent rendre un tant soit peu concrète. Opposée jeudi soir à Qarabag , un modeste club azéri, l'AS Saint-Étienne, l'une des toutes meilleures équipes françaises, n'a pu faire mieux que match nul (1-1). À l'aller, cela avait déjà fait 0-0 ... et un peu désordre. Mais, comme un symbole, à l'heure de commenter ce résultat consternant, l'entraîneur des Verts, Christophe Galtier, a critiqué... l'arbitrage.

"C'est une honte ! Ce que nous avons vécu dans ce match, c’est une honte ! L’arbitrage est honteux, a ainsi vociféré le technicien juste après la rencontre. On parle souvent de l'arbitrage français mais il faut qu’on regarde ce qu’il se passe à l’étranger. On est tombé sur un corps arbitral qui a été inexistant tout au long du match. Certes, en terme de résultat, c’est un échec. Je vous l’accorde. Mais quand même, un but (azéri) entaché d'un contrôle du bras... Je viens d’apprendre ce (jeudi) soir, à mes dépens, que le bras n'est plus considéré comme une main."

Galtier : "Heureusement que c’est son dernier match européen !"

Deux drôles d'aveux dans cette déclaration rageuse. D'abord, les arbitres tricolores, dont on critique parfois une seule erreur durant une semaine entière dans nos contrées, ne seraient finalement pas pires que les autres. Ensuite, l'emploi du terme "échec" qui, en soi, suffit à indiquer à ceux qui n'ont pas vu le match que la main de Nadirov sur l'ouverture du score (15e) et le but de van Wolfswinkel refusé pour un hors-jeu inexistant (44e) n'expliquent pas à eux seuls ce résultat. Deux gouttes de lucidité dans un océan de dépit.

Le coach stéphanois a d'ailleurs cru bon, ensuite, de nuancer quelque peu son propos : "Je ne parle pas des mains qui, elles, étaient dans la surface adverse. Je parle surtout de notre but qui était valable. Si à la mi-temps il y a 2-0, il n’y a rien à dire. On a eu un corps arbitral... J'ai appris avant le match que c’était son dernier. Heureusement que c’est son dernier match européen ! Heureusement ! C’est un peu nouveau pour nous, on apprend. On est tombé sur un arbitrage qui n’a pas été bon." Il arrive effectivement à un arbitre de prendre de mauvaises décisions, comme il arrive à un gardien de se trouer (Stéphane Ruffier au Parc le 30 août, par exemple) ou à des attaquants de rater un paquet d'occasions (tous ceux de Saint-Étienne depuis le début de saison, par exemple).


Hamza HIZZIR

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