VIDÉO - Coupe de France : Et Paris découvrit Julian Draxler

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Publié le 7 janvier 2017 à 23h52
VIDÉO - Coupe de France : Et Paris découvrit Julian Draxler
Source : ALAIN JOCARD / AFP

FOOTBALL - Arrivé le 3 janvier au PSG, l'attaquant allemand a inscrit son premier but sous ses nouvelles couleurs avec finesse et classe.

Au mois de juin dernier, Julian Draxler avait manqué son premier rendez-vous avec le Parc des Princes.  Une après-midi d’été où Joachim Low avait décidé de le faire souffler au moment de jouer l’Irlande du Nord lors du troisième match du groupe.

Bizutage et timidité

Samedi soir, le nouveau parisien avait à nouveau pris place sur le banc. Mais les supporters Parisiens ont quand même pu le voir à l’œuvre. Dans la journée, l’ex-joueur de Schalke 04 avait d’abord montré un peu de sa personnalité au moment de son bizutage face à ses partenaires. Une chanson, Aïcha de Khaled, chantée timidement avec les écouteurs fixés dans les oreilles pour s’imprégner du rythme.

Une fois en survêtement et sur la pelouse, sa timidité semblait avoir disparu. A l’échauffement dans les jeux de ballons, il alliait une aisance technique et une complicité déconcertante avec ses nouveaux partenaires. Et un grand sourire qui allait le suivre tout au long de la soirée. 

Le Parc aura dû attendre un peu moins d’une heure de jeu pour le revoir fouler la pelouse avec son numéro 23 que portait déjà une autre attraction parisienne : David Beckham. Son entrée fut d’abord discrète alors que le PSG menait 4-0. Tout doucement, Julian Draxler est monté en régime sans être impliqué dans les actions des quatrième, cinquième et sixième buts.

Deux feintes de frappe avant de conclure

Mais l’international allemand a montré de belles promesses. Des changements de jeu soignés, des décalages qui ont amené le danger, de l’intensité et surtout de la disponibilité, à l’image de son relais avec Hatem Ben Arfa sur le dernier but parisien (4-0, 89e) où il est parti du milieu de terrain avant de solliciter un une-deux. 

La finition, elle, fut  de grandes classes avec deux feintes de frappe pour tromper Peybernes, qui revenait, et mettre Vincenzini, le gardien bastiais, au sol. Le tout pour envoyer une balle piquée sous la barre. Draxler pouvait célébrer son but et faire comprendre qu'avec ce genre de prestation, il ne débuterait pas souvent sur le banc.


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