VIDÉO - Le coup franc de Pirlo et la tête de Briand lors de Juventus-Lyon (2-1)

par Hamza HIZZIR
Publié le 11 avril 2014 à 7h50
VIDÉO - Le coup franc de Pirlo et la tête de Briand lors de Juventus-Lyon (2-1)

LIGUE EUROPA - L'OL ne s'est rendu que sur un coup du sort, une frappe déviée par Samuel Umtiti, mais n'a pas vraiment fait douter la Juventus (2-1), jeudi à Turin en quarts de finale retour.

"Pour nous, la victoire n'est pas importante, c'est la seule chose qui compte", disait Giampiero Boniperti, attaquant puis dirigeant légendaire de la Juventus de 1971 à 1990. Les années ont beau passer, la Vieille Dame ne change pas. Elle reste ce club obsédé par le résultat, invitant les amateurs de spectacle à se rendre au cirque. Cela s'est encore vu jeudi soir à l'occasion de la réception de Lyon, en quart de finale retour de la Ligue Europa : comme à l'aller, les bianconeri n'ont pas dominé leur sujet, loin de là, mais se sont imposés (2-1, après la victoire 1-0 à l'aller la semaine dernière ). Ils accèdent ainsi au dernier carré d'une compétition dont la finale se déroulera dans leur antre du Juventus Stadium.

Il n'y eut, à vrai dire, qu'un seul moment où les double champions d'Italie en titre ont étalé leur supériorité technique. Cela a duré quatre minutes, entre le coup d'envoi de la rencontre et un coup franc sifflé aux abords de la surface lyonnaise. Un temps fort turinois concrétisé par un nouveau chef d'oeuvre de Pirlo, dont l'enroulé du droit suivra une courbe parfaite pour survoler le mur puis claquer amoureusement les filets d'un Anthony Lopes planté sur ses appuis, à la limite du torticolis. Sauf que cette fois, l'OL va réagir : à la 18e, Mvuemba, depuis l'aile droite, centre du tibia (!) et trouve la tête de Briand, lequel égalise avec l'aide du poteau gauche de Buffon. Ce qui aura pour effet de briser les ailes de juventini.

Mvuemba aurait pu tout changer

Au retour des vestiaires, les Lyonnais, vaillants, tenteront de faire mieux que de résister mais se feront endormir par une Juve qui conservera le ballon jusqu'à asséner le coup de grâce. Il surviendra, avec un peu de chance, à la 68e, quand le pauvre Umtiti déviera dans son propre but une frappe rasante de 30 mètres de Marchisio. Une minute plus tôt pourtant, c'était Buffon qui devait s'employer pour repousser en urgence un coup franc surpuissant de Mvuemba. Voilà à quoi tient une qualification pour une demi-finale européenne, quelle que soit la culture footballistique : de la patience, le moins d'erreurs possible et de l'efficacité dans les deux surfaces de réparation. Le reste n'est que littérature.


Hamza HIZZIR

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