VIDÉO - PSG : tous les buts et ce qu’il faut retenir de la victoire (3-1) contre l’Inter Milan

par Hamza HIZZIR
Publié le 25 juillet 2016 à 9h37
VIDÉO - PSG : tous les buts et ce qu’il faut retenir de la victoire (3-1) contre l’Inter Milan

FOOTBALL – Deuxième victoire en deux matchs amicaux pour le PSG version Unai Emery, vainqueur (3-1) de l’Inter Milan dans la nuit de dimanche à lundi à Eugene, aux États-Unis. Décryptage de la performance des Parisiens, pleine de signes forts en vue de la saison.

"On travaille beaucoup notre positionnement avec l'entraîneur. Beaucoup tactiquement aussi, et c'est très intense. On l'a vu, dès qu'on perd le ballon, on essaye de le récupérer tout de suite. Je pense que c'était un problème pour nous avant." Avec sa petite bouille d’ange, c’est un énorme rocher qu’a mis Lucas Moura dans le jardin de son ex-coach, Laurent Blanc. Le Brésilien s’exprimait à chaud, dans la nuit de dimanche à lundi, à Eugene (Orgeon), quelques minutes après la victoire (3-1) du PSG face à l’Inter Milan, en ouverture de l’International Champions Cup, un tournoi estival et lucratif opposant plusieurs cadors européens sur tout le territoire américain.

Il s’agit de la 2e victoire en autant de rencontres de préparation cette saison pour les Parisiens, déjà vainqueurs (2-1) de West Bromwich Albion à la fin de leur stage en Autriche. Avant que tout ce petit monde ne s’en aille en découdre avec le Real Madrid, mercredi à Columbus (Ohio), retour sur les enseignements à tirer de cette dernière prestation, émaillée d’un doublé de Serge Aurier, d’un penalty de Stevan Jovetić et d’un but de Layvin Kurzawa

Unai Emery sûr de son plan de jeu
Il n’y a qu’en 1ère période que les Italiens sont parvenus à faire souffrir le PSG, et encore, juste durant la dernière demi-heure. Car pour le reste, ils n’ont pas vu le jour, étouffés qu’ils étaient sous la pression collective adverse. Unai Emery après la rencontre : "C’était un match de préparation. Le résultat n’est pas le plus important. C’est très bien de prendre l’habitude de gagner, mais c’est le jeu qui va dans la direction de ce que nous voulons. L’équipe a eu une bonne possession, a eu la capacité de compliquer la vie de l’adversaire. C’est surtout important qu’on amène de la confiance entre les joueurs."

Ensuite interrogé sur son passage du 4-2-3-1 au 4-3-3 (le schéma cher à son prédécesseur) pour ce match, le technicien a répondu : "Je ne considère pas que le système soit très important. Ce qui m’importe, c’est l’idée de jeu, que l’équipe soit capable de presser ensemble, de garder le ballon et d’être en bonne position pour attaquer ensuite, avec les latéraux, du jeu vertical. On veut changer ça, avoir la possession, garder la pression, être agressifs. On veut progresser."

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Le symbole Serge Aurier
Il avait terminé la saison précédente en paria. Il débute la nouvelle en tant que capitaine. C’est en effet l’Ivoirien qui a pris le brassard quand Thiago Silva est sorti, à la 72e minute. Cela s’expliquait, certes, par les absences de David Luiz, Thiago Motta et Blaise Matuidi, mais tout de même. Ce petit bout de tissu ressemblait beaucoup à un linceul censé recouvrir et enterrer pour de bon la fameuse vidéo Periscope qui avait flingué le précédent exercice parisien.

Au-delà de ça, et de son impressionnant doublé (il a aussi heurté la barre transversale d’un centre-tir à la 58e), le défenseur a été énorme, faisant valoir sa puissance physique dans les duels et sa vitesse ballon au pied, y compris lorsqu’il s’est retrouvé défenseur central, cédant son flanc droit en fin de match à la recrue belge Thomas Meunier, dont ce fut la grande première sous son nouveau maillot.

Quand le chat n’est pas là, les souris dansent sur coups francs
Il fut un temps, pas si lointain, où personne n’osait s’approcher du ballon quand un coup franc était sifflé, pas même le spécialiste David Luiz. Ce temps-là est révolu, Zlatan Ibrahimovic étant parti sous d’autres cieux, son exclusivisme en bandoulière. Résultat ? L’ouverture du score d’Aurier face à l’Inter a été directement provoquée par un coup franc d’Hatem Ben Arfa, l’Ivoirien s’étant trouvé en embuscade pour reprendre le ballon mal repoussé par Samir Handanovič. Avant que Layvin Kurzawa ne vienne inscrire le but du 2-1 d’un superbe... coup franc direct.

Ben Arfa en faux n°9, Pastore en n°10, et toujours pas de gardien n°1
Parce que c’est le sens d’une préparation, et parce que son effectif n’est pas encore au complet (en raison de l’Euro ou des Jeux olympiques), Unai Emery a profité de cette rencontre pour tenter quelques expérimentations, titularisant par exemple Hatem Ben Arfa à la pointe de son attaque. Disponible dans les petits espaces et le jeu en remises, sans rechigner au travail défensif, l’ex-Niçois a ainsi prouvé, malgré un certain déchet technique, qu’il pouvait être, le cas échéant, une alternative à ce poste durant la saison.

À part ça, on aura remarqué qu’après avoir titularisé Kevin Trapp face à West Brom, le coach a fait débuter Alphonse Areola cette fois-ci, ce qui indique que son choix n’est pas encore arrêté. Enfin, Edinson Cavani, Angel Di Maria et Javier Pastore ont pu entamer leur saison en gambadant en fin de match. Un Pastore qui, surprise, portait le numéro 10 laissé vacant par Zlatan, alors qu’on pensait qu’il reviendrait à Marco Verratti. De là à y voir un signe… Il n’y a qu’on tout petit pas.

Une jeunesse qui a le vent en poupe
Dès sa conférence de presse de présentation, le nouvel entraîneur avait annoncé qu’il miserait sur les jeunes pousses issues du centre de formation. Dont acte. Face à l’Inter, Presnel Kimpembe s’est montré impeccable en défense, Lorenzo Callegari très prometteur au milieu, et Jonathan Ikoné plutôt à son aise en attaque. Même l’entrant Alec Georgen, auteur d’un centre décisif déposé sur la tête d’Aurier, a marqué des points. Si l’on ajoute à cela le titre de champion d’Europe des moins de 19 ans remporté presque dans le même temps par un Jean-Kevin Augustin en état de grâce (il a fini meilleur buteur du tournoi avec 6 réalisations), il y a, décidément, de quoi envisager l’avenir avec optimisme dans les rangs parisiens.

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Le onze de départ : Areola - Aurier, Thiago Silva (c.), Kimpembe, Maxwell - Callegari, Stambouli, Rabiot - Ikoné, Ben Arfa, Lucas.

Le résumé du match en vidéo

Hamza HIZZIR

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