PRINCIPE DE PRÉCAUTION - Le ministère de l’Education a confirmé avoir pris cette mesure face à des rumeurs de fuite, même s’il n’y en a pas eu réellement.
Chaque session du bac connaît son lot de bugs et, pour parer à toute éventualité, des sujets de secours sont élaborés en même temps que les principaux. L’Education nationale y a eu recours pour l’épreuve d’histoire-géo de la série S qui se tenait ce mardi matin : la rue de Grenelle confirme à franceinfo que "par mesure de précaution, la mission de pilotage des examens a décidé d'utiliser les sujets de secours".
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Le ministère explique à nos confrères que tout serait parti de messages postés ce week-end sur des forums comme Jeuxvideo.com, accompagnés de photos de documents représentant des sujets de bac.
Cc @EducationFrance vos sujet d'histoire geo on fuité, sortez les sujets de secours :-) pic.twitter.com/khFKTAvbLs — Tity (@titytothetop) 18 juin 2018
Il ne s’agissait en réalité pas d’une fuite selon le ministère, mais pour écarter tous les doutes face à ces rumeurs, il a été décidé de faire plancher les terminales S sur le sujet de secours. En géographie, ceux-ci ont donc eu à disserter sur "Le continent africain face au développement et à la mondialisation" ou sur "Des territoires inégalement intégrés dans la mondialisation". En histoire, une étude de documents sur le Proche et le Moyen-Orient était au programme.
Certains candidats ont pu s'émouvoir que l'épreuve ait été plus dure que celle sur laquelle ils auraient initialement dû plancher. En réalité, sujets principaux et de secours sont censés être d'un même niveau de difficulté. Et il sera de toute façon impossible de le savoir : le ministère ne communiquera pas les énoncés qui avaient été prévus.