Braquage du bijoutier niçois : la justice essaie d'y voir plus clair

Publié le 19 juin 2014 à 17h14
Braquage du bijoutier niçois : la justice essaie d'y voir plus clair

JUSTICE – Sur ordre du juge d'instruction Michel Bonifassi, les enquêteurs ont procédé à une reconstitution du hold-up du bijoutier niçois qui a eu lieu le 11 septembre 2013, ce jeudi matin.

Stephan Turk, le bijoutier de "La Turquoise", et son fils sont retournés sur les lieux du crime, ce jeudi matin, en présence des enquêteurs de la Police judiciaire et de quelques hommes du GIPN. Victime du vol à main armée et donc partie civile de l'affaire, c'est sous protection policière que le bijoutier a mis les pieds dans son magasin.

Michel Bonifassi, le juge d'instruction du dossier, voulait effectuer une reconstitution du braquage dans le local de "La Turquoise" située rue d'Angleterre, afin d'en déterminer précisément le déroulement. Pour l'occasion, Ramzi K., le complice présumé du braqueur abattu par le bijoutier : Antony Asli, a été extrait de sa cellule. Le prévenu a refusé de descendre du fourgon de police et de participer à la reconstitution, en continuant de nier toute appartenance à ce vol à main armée.

Un meurtre, mais deux affaires distinctes

Rappel des faits : le 11 septembre 2013, aux alentours de 9 heures, trois ou quatre coups de feu se font entendre en pleine rue. Stephan Turk venait de se faire dépouiller par deux individus en scooter. Il tire alors sur ses agresseurs. Le passager, Anthony Asli, est mortellement touché et s'effondre sur le sol, 200 mètres plus loin.

La reconstitution de ce jeudi matin ne porte que sur une affaire: le hold-up mené par les deux voleurs présumés. Une seconde reconstitution aura lieu avant la fin de l'année, pour que le bijoutier puisse expliquer comment il a tiré sur Anthony Asli. 


La rédaction de TF1info

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