Campagne 2007 de Sarkozy : le parquet dément toute enquête

par Laurence VALDÉS Laurence Valdés
Publié le 29 juillet 2014 à 10h50
Campagne 2007 de Sarkozy : le parquet dément toute enquête

UMP – Selon Le Parisien de ce mardi, le procureur de Paris aurait ouvert une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy sur des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle de 2007. Mardi matin, le parquet de Paris a démenti cette information.

Après l'affaire Bygmalion qui porte sur la campagne 2012, la justice s'intéresse-t-elle désormais à la campagne 2007 de l'ancien chef de l'Etat ? Selon Le Parisien de mardi, le procureur de Paris aurait "ouvert en toute discrétion, début juillet, une nouvelle enquête préliminaire visant Nicolas Sarkozy " sur des soupçons de financement illégal de cette campagne. Problème, dans la matinée, le parquet de Paris a formellement démenti ces informations.

"Contrairement à ce qu'indique le quotidien Le Parisien dans son article paru ce jour et intitulé : 'Une enquête ouverte sur la campagne de Sarkozy en 2007', le parquet de Paris n'a ouvert aucune enquête préliminaire ni information judiciaire concernant la campagne présidentielle de 2007 de Monsieur Nicolas Sarkozy", est-il en effet indiqué dans un communiqué envoyé aux rédactions.

Une nouvelle affaire Bygmalion ?

De son côté, le quotidien francilien affirme que "les investigations visent un système de fausses factures présumé qui, comme dans l'affaire Bygmalion auraient permis d'imputer frauduleusement des dépenses de campagne du candidat sur les comptes de son parti".

Cette nouvelle enquête aurait été initiée par les enquêteurs qui travaillent sur le dossier de la société de communication montée par les proches de Jean-François Copé. Au moins "une société impliquée dans la campagne 2007 aurait facturé diverses prestations à l'UMP, alors qu'elles avaient été assurées pour le compte du candidat Sarkozy", poursuit le journal. La manoeuvre aurait permis que les comptes du candidat à la présidentielle ne dépassent pas le plafond de 21,7 millions d'euros, autorisé par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. 


Laurence VALDÉS Laurence Valdés

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