Coup dur pour l’économie solidaire niçoise

Publié le 2 juin 2014 à 17h26
Coup dur pour l’économie solidaire niçoise

REPORTAGE - Avec la fermeture du Pecos, un pôle d’économie solidaire, plusieurs projets ont connu des difficultés faute d’aides, d’accompagnement et de structures.

"Les jardiniers du chemin Tordu ont vraiment stressé. Ils ont cru que leur jardin partagé allait être abandonné." C'était sans compter sur leur sauveuse, Violette Pessi, la coordinatrice de Graines de fermiers , une association qui vient de reprendre la gestion du lieu.

A l'origine du problème, la fermeture du pôle d’économie solidaire ( Pecos ) de Nice, en avril. Le conseil d’administration de cette structure de soutien aux initiatives était en crise depuis presque un an. Après plusieurs mois de survie, elle n’a finalement pas survécu aux divergences de points de vue de l’équipe dirigeante.

Depuis sa dissolution et le licenciement des trois salariés, aucun acteur local n’a repris le flambeau. "Je participe au projet du jardin partagé depuis le début mais j’ai dû beaucoup plus m’investir depuis la reprise", assure Violette Pessi. Aujourd’hui, elle travaille activement sur la communication et la recherche de subventions pour faire vivre ce lieu.

"Plus d'aides"

Comme le jardin partagé du chemin Tordu , plusieurs initiatives se sont retrouvées le bec dans l’eau début avril.  "Les porteurs de projets solidaires n’ont plus d’aide pour leurs démarches administratives. Tout est à l’arrêt pour le moment", assure Guillaume Juan, ancien coordinateur.

A l’origine de l’alter-G20 ou encore de l’épicerie solidaire de Nice, le Pecos était aussi un hôtel associatif. Le trou laissé par sa disparition devrait, à terme, être comblé par l’Agence provençale pour une économie alternative. Cette association qui bénéficie entre autres des aides européennes et du conseil régional, pourrait ouvrir un bureau à Nice. De quoi redonner le moral aux acteurs du réseau local de l’économie solidaire.


La rédaction de TF1info

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