Grève des routiers : la circulation légèrement touchée par les ralentissements

Publié le 19 janvier 2015 à 6h53
Grève des routiers : la circulation légèrement touchée par les ralentissements

TRANSPORTS – Les chauffeurs routiers sont en grève pour obtenir une revalorisation salariale depuis dimanche soir. Une grève reconductible qui risque de causer des bouchons.

Depuis cette nuit, les chauffeurs routiers sont en grève, en vue de réclamer une revalorisation salariale. La circulation risque ainsi d’être perturbée sur les routes de France. La grève, annoncée début décembre , a pris effet dimanche soir, dès 22h, et pourrait durer jusqu’à au moins mardi.

Le mouvement a été lancé pour faire pression juste avant la négociation annuelle obligatoire dans le transport de marchandises, qui doit avoir lieu mardi et jeudi. "L'objectif c'est pas de bloquer la population mais de toucher les employeurs", assure toutefois Pascal Goument, de la CFTC-GND.

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"Forcément un peu de ralentissement"

Dans l'état actuel des choses, on note trois points chauds de la grève. Ainsi, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), les grévistes sont en poste depuis dimanche soir. Ce lundi matin encore, ils bloquaient le rond-point du port, bloquant uniquement les poids lourds, sans paralyser totalement la circulation. Même si Jérôme Vérité, patron de la CGT Transports, concédait qu'il y aurait "forcément un peu de ralentissement".

Outre Gennevilliers, on pouvait également noter des opérations escargot à Caen, à hauteur du périphérique, sur la N814 et des actions similaires du côté de Lyon, où une centaine de personnes bloquaient les gros transporteurs. A Bordeaux, on pouvait constater des ralentissements à la sortie 11 de l'A 62 et sur l'A 63.

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Les patrons du secteur jugent les revendications 'hors de portée"

Depuis cet automne, les relations entre patronat et syndicats se sont largement dégradées dans le secteur. D’après les syndicats de routiers, qui réclament une hausse au minimum de 5 %, le patronat ne leur aurait proposé qu’une revalorisation comprise entre 1 et 1,7 %. Une augmentation jugée insuffisante, qu’a justifiée la Fédération nationale des transporteurs routiers (FNTR) en expliquant que les entreprises ne sont pas en "capacité" de proposer plus, en raison de la concurrence internationale et des problèmes de compétitivité des entreprises françaises, rapporte leparisien.fr .

Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà compliquées. Vendredi, au micro de France Info , Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, première fédération du secteur, a prévenu que leurs revendications étaient "hors de portée".


La rédaction de TF1info

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