Ils croient aller à un rendez-vous galant… et tombent dans un guet-apens

par Sibylle LAURENT
Publié le 19 octobre 2014 à 17h23
Ils croient aller à un rendez-vous galant… et tombent dans un guet-apens

FAIT-DIVERS - Des malfaiteurs utilisent des sites de rencontres homosexuelles pour attirer les victimes dans des pièges. A Nantes, cinq faits d'extorsion et de vols commis sous la violence ont été mis à jour.

Ils pensaient trouver l’âme sœur. C’était en fait un piège. Depuis plusieurs mois, plusieurs agressions ont été recensées à Nantes, toutes conduites sur le même procédé, rapporte Ouest-France : des malfaiteurs se servent de sites internet de rencontres homosexuelles pour tendre attirer et dépouiller leurs victimes.

Les deux derniers mois à Nantes, la Brigade criminelle de la sûreté départementale vient ainsi de mettre à jour 5 faits d’extorsion et de vols commis sous la violence.

Trois interpellations

A chaque fois, les faits sont les mêmes : la victime s’inscrit sur un site de rencontres homosexuelles. Elle entre en relation avec un homme, tisse des liens, les contacts se faisant même parfois par téléphone. A chaque fois, très vite, un rendez-vous était fixé, toujours dans le même quartier Santos-Dumont, au nord de Nantes, toujours le soir.

Le prétendant se présente, persuadé d’aller à un rendez-vous galant. Mais au lieu d’un tête à tête, il se retrouve face à deux, parfois trois hommes, le visage souvent dissimulé. La victime est emmenée à l’écart, parfois sous la menace d’un couteau. Violentée, la elle finit par livrer son code de carte bancaire ou son portefeuille.

D’après Ouest-France, trois jeunes Nantais ont été interpellés. Ils sont passés en comparution immédiate vendredi pour extorsion de fonds avec violence. Le plus jeune, âgé de 18 ans, déjà sous contrôle judiciaire, avait appris la technique aux deux autres. Il était présent lors des agressions, mais sans participer aux violences : il a été condamné à six mois de prison ferme. Ses comparses ont écopé de peines de trois ans dont 18 mois de sursis et mise à l'épreuve, et trois ans dont deux ans avec sursis.
 


Sibylle LAURENT

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