Irina Brook lance la saison du TNN

Publié le 20 juin 2014 à 11h10
Irina Brook lance la saison du TNN

CULTURE – Arrivée en janvier dernier à la tête du Théâtre national de Nice, la metteuse en scène inaugure la saison 2014-2015 avec une tournée dans la ville. Sa volonté est d’ouvrir son art à de nouveaux publics.

Elle avait promis, lors de sa nomination à la direction du Théâtre national de Nice (TNN) le 1er janvier, quelque chose de "festif" pour marquer le coup. Irina Brook, la fille du metteur en scène britannique Peter Brook et elle-même dramaturge, a tenu parole. Jusqu’à la fin du mois, avec sa compagnie Dream Theatre, elle va sillonner la métropole niçoise pour présenter gratuitement au public deux spectacles montés par ses soins. Dimanche, Une Odyssée, d’après Homère, sera montrée à Saint-Jeannet, puis Pandora, d’après le mythe de Prométhée, sera jouée toute la semaine prochaine à la villa Arson, aux musées Chéret et Chagall mais aussi dans des lieux plus surprenants comme le jardin Maréchal-Juin ou le centre Emmaüs de Saint-André-de-la Roche.

Volonté d’ouvrir le théâtre à de nouveaux publics

Au-delà du coup d’éclat destiné à lancer la saison d’abonnement du TNN, l’un des plus importants centres dramatiques nationaux (CDN) de France avec 87 000 spectateurs cette année, Irina Brook affiche clairement sa volonté "d’ouvrir le théâtre à des publics qui n’ont pas l’habitude d’y venir". La programmation 2014-2015 se situe dans cette logique. "Les spectacles que j’ai choisi de montrer sont des spectacles pour tous, pas que pour les abonnés, mais aussi pour tous ceux qui ne sont jamais venus, assure la dramaturge. Il n’y a pas de grandes têtes d’affiche ou de stars de la télévision, mais ce sont des spectacles beaux, drôles, émouvants et pour toute la famille." Illustration dès le 25 septembre avec son Peer Gynt, d’après Henrik Ibsen, une pièce pour laquelle Iggy Pop a spécialement composé deux chansons. Le tout en version originale mais "bien sous-titré", promet Irina Brook. Parmi les autres temps forts, un mini-festival Shakespeare en février et une semaine consacrée aux femmes au printemps.

Une municipalité en phase

Du côté de la ville, on affiche son soutien à une politique qui promet, aussi, de créer à terme une antenne du TNN dans les quartiers niçois. La ville de Nice est aujourd’hui le premier soutien financier du CDN local avec une subvention annuelle de 1,6 million d’euros sur un budget de 5 millions d’euros. La subvention de l’État s’élève pour sa part à 1,4 million d’euros. La ville a également cédé au théâtre un kiosque d’informations situé face au TNN, sur la promenade du Paillon.
 


La rédaction de TF1info

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