ENVIRONNEMENT – Les boulettes de pétrole retrouvées proviendraient de "fonds anciens", selon les spécialistes, qui écartent "à ce stade" l’hypothèse d’une pollution volontaire d’un navire…
La récente pollution des plages de Vendée, Loire-Atlantique et Morbihan ne serait pas dûe à un dégazage sauvage. C’est du moins ce qui ressort des premières analyses du CEDRE (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) : les boulettes de pétrole échouées sur les côtes depuis une semaine proviendraient en fait de "fonds anciens", selon ces spécialistes, qui donc "ne valident pas à ce stade" l’hypothèse d’une pollution volontaire.
Le ramassage des coquillages interdit aux amateurs
En attendant, les maires des communes concernées ont pris des arrêtés d’interdiction d’accès aux plages, précise la préfecture de Loire-Atlantique. La pêche à pied de loisir est également proscrite. "Le plan Polmar – un plan déclenché en cas de pollution marine importante – n’a pas été activé, et c’est bien normal avec ces petites boulettes, mais ce n’est pas pour autant que les communes les plus touchées ne pourront pas avoir accès aux financements", déclare le ministre (PS) de l’Ecologie, Philippe Martin, dans le communiqué de la préfecture.