L'aéroport Toulouse Blagnac reste zen en attendant ses nouveaux propriétaires chinois

Publié le 12 janvier 2015 à 15h18
L'aéroport Toulouse Blagnac reste zen en attendant ses nouveaux propriétaires chinois

AERONAUTIQUE – L'année 2015 va marquer un tournant pour l'aéroport Toulouse-Blagnac. Après avoir racheté les parts de l'Etat, les nouveaux propriétaires chinois devraient siéger au conseil de surveillance.

Prévue dans la loi de modernisation des aéroports français en 2005, la privatisation de Toulouse-Blagnac est effective depuis quelques semaines. Elle s'est concrétisée par l'arrivée de nouveaux investisseurs avec le consortium chinois Symbiose.

"La procédure devrait se confirmer d'ici à la fin du premier trimestre 2015", explique Jean-Michel Vernhes, le directeur de la plateforme toulousaine. En interne, l'arrivée imminente des nouveaux "propriétaires", qui devraient posséder 6 sièges sur 15 au conseil de surveillance aux côtés de l'Etat (2 sièges), des collectivités locales et de la CCI (7 sièges), suscite moins d'agitation que dans la sphère politique et économique locale.

Des liaisons directes entre Toulouse et la Chine

Pour le directeur, "les projets de travaux prévus cette année ne sont pas remis en cause, notamment l'extension entre les halls A et B, dont l'ouverture est programmée en 2017". Selon Jean-Michel Vernhes, la "patte" des Chinois devrait être visible à partir de 2016 avec l'ouverture programmée de liaisons directes entre la Ville rose et la Chine.

"L'arrivée des Chinois ne va pas changer grand-chose"

"Toulouse ne sera pas un hub – plateforme de correspondance aéroportuaire, ndlr – , il faut arrêter avec ces élucubrations !" Alors que d'ici à 2046 le nombre de passagers devrait passer de 8 à 18 millions, en interne on se veut rassurant : "Quand les représentants de Symbiose ont rencontré les représentants du personnel en décembre il n'y a pas eu de levée de bouclier, il y avait même un préavis de grève qui a été levé", indique un collaborateur. Un peu plus loin, une autre avance : "Il n'y a pas plus de risque que si cela avait été Vinci ou les investisseurs allemands. L'arrivée des Chinois ne va pas changer grand-chose".


La rédaction de TF1info

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