Législative partielle dans le Doubs : le candidat socialiste élu d'une courte tête face au FN

Publié le 8 février 2015 à 20h08
Législative partielle dans le Doubs : le candidat socialiste élu d'une courte tête face au FN

ELECTION LEGISLATIVE – Le candidat PS Frédéric Barbier a été élu député de la 4e circonscription du Doubs dimanche soir, après une courte victoire (51,43 %) face à la candidate du FN Sophie Montel (48,57%). Un scrutin important que le PS se devait de remporter.

Le suspense aura duré jusqu'au bout. Mais c'est bien le candidat socialiste Frédéric Barbier qui a été élu sur le fil du rasoir député de la 4e circonscription du Doubs dimanche soir lors du second tour de l'élection législative partielle. Opposé à la candidate FN Sophie Montel, Frédéric Barbier, 54 ans, a légèrement devancé son adversaire frontiste avec 51,43 %, contre 48,57 % pour la frontiste, qui était arrivée en tête au premier tour.

Avec 50,93 % d'abstention, contre 60,44 % au premier tour, ce scrutin a été marqué par une forte hausse de la participation par rapport à dimanche dernier, malgré l' appel à l'abstention ou au vote blanc lancé par l'UMP.

Le PS garde la majorité absolue à l'Assemblée

Vice-président du Conseil général du Doubs depuis 2011, Frédéric Barbier a déclaré qu'il ne se "réjouissait pas" et "ne pavoisait pas" après cette courte victoire. Le nouveau député a remercié les électeurs pour son succès qu'il doit "aux forces républicaines". C'est d'ailleurs en raison du "vote républicain" que le logo du PS a disparu entre le premier et le second tour sur les bulletins de vote du candidat socialiste, comme l'a repéré le Lab. "Cette élection peut être un tournant de ce quinquennat", a estimé Frédéric Barbier, alors que l' embellie se poursuit dans les sondages pour le gouvernement.

Le PS peut donc pousser un ouf de soulagement après cette législative partielle à haut risque. Un scrutin que les socialistes se devaient de remporter, après 8 défaites consécutives lors d'élections législatives partielles en métropole. Scrutée par la classe politique et les observateurs, cette élection à valeur de test national intervenait peu après l'attentat contre Charlie Hebdo et juste avant les élections départementales, en mars prochain. Surtout, le PS risquait de perdre la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Une sombre perspective pour les socialistes qui s'éloigne donc quelque peu.

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La rédaction de TF1info

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