Lille : ils forçaient neuf adolescentes de 12 à 17 ans à se prostituer

Publié le 29 novembre 2014 à 23h01
Lille : ils forçaient neuf adolescentes de 12 à 17 ans à se prostituer

PROSTITUTION – Deux jeunes hommes de 16 et 20 ans ont été mis en examen vendredi à Lille pour proxénétisme aggravé. Ils avaient obligé neuf adolescentes à se prostituer.

Ils voulaient gagner beaucoup d’argent mais leur avarice sordide a heureusement pris fin mardi. Deux jeunes hommes de 16 et 20 ans ont été mis en examen vendredi à Lille pour proxénétisme aggravé après avoir obligé neuf mineures âgées de 12 à 17 ans à se prostituer à Lille.

EN SAVOIR + >> Les pouvoirs publics passent à l'attaque contre la prostitution des mineurs

Les deux suspects, "des copains de quartier", avaient été interpellés mardi matin à leur domicile, à Roubaix (Nord) par des policiers de la sûreté urbaine de Lille dans le cadre d’une enquête préliminaire. Une enquête ouverte à la suite de l’augmentation du nombre de prostituées mineures qui racolaient sur l'Avenue du Peuple-Belge de Lille.

Une redoutable méthode pour les attirer

"Ils savaient qu’en prostituant des mineures on gagne beaucoup d’argent", a déclaré une source proche de l’enquête, précisant "qu’il ne s’agissait pas d’un proxénétisme de réseau". Selon cette source, les neuf adolescentes étaient âgées de 12, 14, 15 et 17 ans et se sont prostituées au cours des derniers mois pendant des périodes de durée variable. "Ils mettaient une telle pression aux filles qu’elles refusaient de parler aux policiers", a souligné cette même source.

EN SAVOIR + >> A La Madeleine, les prostituées dénudées et mineures dans le viseur

Les jeunes proxénètes avaient mis en place une méthode bien rodée. Ils repéraient leurs proies à un arrêt de bus, les invitaient à monter dans leur voiture puis leur offraient un verre et les emmenaient faire la fête en Belgique. Une fois séduite, l’adolescente était forcée de faire le trottoir. Des victimes toutes fragiles psychologiquement, souvent issues d’un milieu défavorisé, victimes de violences familiales, en grande précarité ou encore hébergées en foyer.
 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info