Lyon : jouez les funambules avec le slackline

Publié le 9 octobre 2014 à 18h29
Lyon : jouez les funambules avec le slackline

SPORT - Marcher sur une sangle d'un point A à un point B, cela peut paraître sans grand intérêt. Sauf que l'exercice est bien plus périlleux qu'il n'en a l'air.

Créé en Californie il y a trente ans, le slackline consiste à marcher en équilibre sur une sangle légèrement élastique, à la manière d’un funambule et sans aucun accessoire. Ladite sangle s’attache à quelque chose de solide, souvent un tronc d’arbre de 20 à 30 centimètres de diamètre. Plusieurs variantes de la discipline sont possibles : tout d’abord la "shortline", accessible à partir de six ans et qui se pratique sur une courte distance et près du sol (de 30 à 60 centimètres).

Il existe aussi la "jumpline", où l’on rebondit sur une sangle tendue pour réaliser des figures, comme sur un trampoline étroit. Encore plus extrême, la "highline" permet de jouer avec le vertige, et certains champions dépassent leurs limites en marchant entre deux falaises, à plusieurs centaines de mètres du sol. Enfin, la "longline" est utilisée pour parcourir de grandes distances. Un Américain détient le record avec une traversée de 494 mètres !

Un millier de "slackeurs"

Arrivé en France en 2007, le slackline explose depuis deux ans. Ainsi, plus d’un millier de "slackers" se retrouvent généralement au parc de Parilly et sur les berges du Rhône à Lyon pour pratiquer ce sport. Ekilibre , une jeune association créée en 2013, regroupe une partie de ces adeptes lyonnais. "Tout s’apprend, c’est une question de persévérance, m’explique Victor, membre d’Ekilibre. En un après-midi intensif, tu peux faire dix mètres sans tomber. Regarde un point fixe devant toi, et sers-toi aussi des bras pour avancer."

Je me lance et réussis la première traversée, car Victor me tient la main ! Mais tout seul, les débuts sont laborieux, et il me semble impossible de trouver un équilibre sur un support aussi mouvant. En répétant les essais, je progresse finalement de quelques pas. "La slack est addictif, on veut toujours recommencer pour aller plus loin. J’aime beaucoup la notion d’achèvement quand le bout de la sangle est atteint. En pleine concentration pendant la traversée, on se trouve comme en apesanteur", conclut Victor, accro du slack depuis deux ans.

Pour s’équiper, les prix oscillent entre 35 et 70 euros pour un bon équipement. Rendez-vous ce samedi pour la journée portes-ouvertes de l’association Ekilibre au Parc de Parilly. Plus d’informations sur www.ekilibrelyon.fr


 


La rédaction de TF1info

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info