DIPLOMATE - Le chef de la police nationale, Jean-Marc Falcone, a affirmé ce vendredi sur Europe 1 que l'IGPN ferait preuve de "pédagogie" vis-à-vis des policiers ayant participé aux manifestations, mais répète que la colère "ne doit pas s'exprimer de cette manière là".
Invité d'Europe 1, ce vendredi matin, le directeur général de la Police nationale, Jean-Marc Falcone, est revenu sur les quatre dernières nuits agitées par des manifestations sauvages de policiers. Pour lui, "l'expression de la colère des policiers peut être légitime [...] je peux la partager", même s'il tient à rappeler que "la colère [...] ne doit pas s'exprimer de cette manière-là".
Jean-Marc Falcone, directeur général de la @PoliceNationale , est l'invité de la matinale #E1Matin #europe1 pic.twitter.com/8hC3WiE5aa — Europe 1 (@Europe1) 21 octobre 2016
Mais la question qui reste en suspens concerne d'éventuelles sanctions, le devoir de réserve interdisant aux fonctionnaires de police de manifester de la sorte. Jean-Marc Falcone reste prudent : "Je ne peux pas dire s’il y aura des sanctions. Le ministre a employé le mot 'pédagogie'. J’ai rappelé la règle, l’IGPN a été saisie. Je pense que l’IGPN aura un rôle pédagogique". Beaucoup de pédagogie, donc, mais "pas de punition ?", interroge Thomas Sotto. La réponse de Falcone est directe, mais vague : "Je pense."