BARRAGE DE SIVENS– Alors qu’une vingtaine de rassemblements étaient organisés dans tout le pays samedi pour dénoncer "les violences policières" un mois après la mort de Rémi Fraisse, au moins 14 personnes ont été interpellées à Nantes et 12 à Toulouse.
Près de 14 personnes ont été interpellées à Nantes et 12 autres à Toulouse dans le cadre de manifestations contre les violences policières, selon un communiqué de la préfecture du Tarn et celle de Haute-Garonne . Ces manifestations avaient lieu près d’un mois après la mort de Rémi Fraisse sur le site du barrage de Sivens.
Environ un millier de personnes protestaient à Nantes, répondant à un appel à "reprendre la rue", lancé par des comités opposés au projet d'aéroport nantais de Notre-Dame-des-Landes et des collectifs anti-répression. "Désarmons la police", pouvait-on lire sur les pancartes. Sur les banderoles est écrit: "Tout.e.s. Terroriste.s?" ou encore "26 octobre, mort de Rémi Fraisse. Ni oubli, ni répit!".
A Toulouse, les forces de l'ordre surprises
La maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland, a demandé vendredi 21 novembre au préfet "de prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher tout débordement et toute dégradation". Les élus écologistes nantais n'ont pas appelé à manifester, estimant que "les conditions d'un déroulement paisible ne semblaient pas réunies".
A Toulouse, un rassemblement non autorisé a surpris les forces de l’ordre, qui ne s’attendaient pas à voir des milliers de personnes
selon L’Express.
Près de 20 autres rassemblements
étaient prévus ce samedi 22 novembre en France
dans le cadre d'une "journée nationale de lutte contre les violences policières".