Toulouse : elle frappait son conjoint qui l'entretenait

Publié le 2 décembre 2014 à 11h39

JUSTICE - Une jeune femme de 25 ans comparaissait lundi au tribunal de Toulouse pour avoir frappé son compagnon à plusieurs reprises, durant trois ans. En outre, l'accusée aurait largement profité de l'argent de ce dernier. Elle a été condamnée à 18 mois de prison, dont 12 avec sursis et mise à l'épreuve.

"Dès les premiers coups, elle a eu de l'emprise sur moi car je l'aimais". C'est le témoignage d'un homme dont la compagne était jugée lundi au tribunal correctionnel de Toulouse pour violences conjugales, comme le relatent nos confrères de La Dépêche . Durant trois ans, Lisa aurait frappé à plusieurs reprises celui qu'elle désigne comme son "pigeon".

60 000 euros de dépenses

A l'époque de leur relation, cette jolie brune de 25 ans, décrite par le procureur comme une "mante religieuse", vivait dans un appartement payé par son conjoint. Lui habitait chez ses parents. "Financièrement, je dépendais entièrement de lui", a-t-elle reconnu. "Elle me demandait toujours plus d'argent", a témoigné celui qui dit avoir dépensé au total près de 60 000 euros pour sa belle et contracté plusieurs crédits. "C'était une façon de nouer une relation exclusive avec elle", a-t-il expliqué, affirmant que les violences s'étaient intensifiées au fur et à mesure de leur relation. "Je reconnais les violences mais je ne lui ai pas extorqué de l'argent. Je n'avais pas besoin de lui demander !" s'est défendue Lisa.

A coups de rouleau à pâtisserie

C'est le soir du 8 octobre 2012 que les choses ont dégénéré. La jeune femme serait devenue folle de rage en apprenant que les parents de son compagnon, inquiets pour leur fils, avaient prévenu les gendarmes. Lisa aurait alors violemment frappé son conjoint à coups de poing et de rouleau à pâtisserie. Selon son avocate, Me de Courreges d'Agnos, "il a subi des coups d'une violence inouïe !"

Pour ces faits, Lisa, qui a passé un mois et demi de détention provisoire en 2012, écope d'une peine de 18 mois de prison, dont 12 mois avec sursis et mise à l'épreuve. Une condamnation assortie d'une obligation de soins et de dommages et intérêts.


La rédaction de TF1info

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