Une pétition pour lutter contre la pollution aux particules à Marseille

Publié le 7 janvier 2015 à 13h08
Une pétition pour lutter contre la pollution aux particules à Marseille

ENVIRONNEMENT – Selon une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publiée mardi, Marseille est la ville de France la plus exposée à la pollution aux particules. Sur Internet une pétition circule pour bannir les véhicules diesels.

La démarche est symbolique mais porte à réfléchir. Au lendemain de la publication d’une étude de l'Institut de veille sanitaire (InVS) sur les pollutions aux particules en France, un Internaute a lancé sur le site Avaaz.org une pétition pour demander le bannissement des véhicules diesels dans la seconde ville de France.

"Marseille peut à nouveau devenir respirable. Comme Paris, Bordeaux et Nice viennent de s’engager à le faire, interdisons les diesels à Marseille pour protéger nos enfants", demande l’initiateur de cette pétition adressé au maire Jean-Claude Gaudin. "De grandes villes pionnières comme Tokyo ou Berlin ont montré qu’en limitant la circulation des véhicules les plus polluants, elles avaient considérablement amélioré la qualité de l’air", indique-t-il dans sa pétition.

Des chiffres alarmants

Dans son étude publiée mardi, l’ InVS pointait du doigt les risques des particules pour la santé des habitants. Selon les chercheurs, l'exposition aux particules, même à des concentrations conformes à la réglementation européenne, augmente le risque de mortalité à court terme

Les PM10, baptisées ainsi parce que leur taille est inférieure à 10 microns, sont générées par les gaz d'échappement des véhicules, l'activité industrielle ou le chauffage au bois. Un cocktail de polluants où la ville de Marseille est la plus exposée. Sur les 17 grandes villes françaises étudiées entre 2007 et 2010, la cité phocéenne avait le taux moyen annuel le plus élevé avec 31,8µg/m3 devant Lille (30,9). Paris arrivant en septième position avec 27 µg/m3.

En 2012, l'InVS avait déjà publié une étude sur l'impact à court et à long terme de la pollution sur la mortalité dans neuf villes. Selon cette étude, 250 décès à court terme et un millier d'hospitalisations pourraient être évités chaque année grâce à une réduction des concentrations moyennes annuelles de PM10 au niveau de la recommandation de l'OMS.
 


La rédaction de TF1info

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