DECRYPTAGE - Une enquête publique est en cours pour faire évoluer le clavier français "azerty". Deux projets sont sur la table : une version améliorée et une option "bépo". Le point de vue pour LCI de Michel Beaudouin-Lafon, chercheur en interaction humain-machine.
Le clavier grâce auquel vous avez accédé à cet article ne sera bientôt plus le même. C'est en tout cas ce que souhaite l’association française de normalisation (Afnor) : depuis deux semaines, celle-ci a lancé une consultation publique. L'objectif ? Que chacun donne son avis, jusqu'au 12 juillet, avant qu'une nouvelle norme soit validée en septembre. Elle pourra être adoptée par les fabricants ou mentionnée dans des appels d'offres.
Deux options sont entre les mains des usagers : un clavier "azerty" amélioré, dans lequel les lettres et les chiffres ne changent pas de place, contrairement à d'autres signes tels que certaines voyelles accentuées, l'arobase ou les accolades. L'autre possibilité est un clavier "bépo" dans lequel l'arrangement des touches est basé sur une étude statistique de la langue française. Les lettres les plus fréquentes sont placées au milieu, ainsi que la virgule, afin de limiter les efforts et donc la fatigue musculaire. Le point de vue pour LCI de Michel Beaudouin-Lafon, chercheur en interaction humain-machine au laboratoire de recherche en informatique à l’Université Paris Sud.
Lire aussi
Un nouveau clavier pour soulager les doigts : se dirige-t-on vers la fin du "AZERTY" ?
Lire aussi
Pourquoi le ministère de la Culture veut faire la peau à votre clavier azerty