#PrayForStPetersburg : après l’attaque à Saint-Pétersbourg, l’émotion et la solidarité sur les réseaux sociaux

ÉMOTION - Face au drame survenu ce lundi à Saint-Pétersbourg, de nombreuses personnes ont choisi les réseaux sociaux pour exprimer leur solidarité.
Internet a une nouvelle fois servi de moyen d'expression et de solidarité. Les messages de compassion, en provenance de pays du monde entier, se sont multipliés dans l’après-midi sur les réseaux sociaux, après l'explosion qui a tué au moins dix personnes ce lundi 3 avril dans le métro de Saint-Pétersbourg.
Le hashtag #PrayForStPetersburg (en français #PriezPourStPétersbourg) était second des trending topics de Twitter France. Sur Facebook, tout comme sur Instagram et Twitter, le hashtag est parfois accompagné d'images ou de dessins : l'un d'entre eux représente la colonne d'Alexandre, qui se trouve sur la Place du Palais à Saint-Pétersbourg, avec une flamme à son sommet.
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Explosion dans le métro de Saint-Petersbourg
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C'est sur le réseau social russe, VKontakte ("en contact" en français), que les première images amateur de l'explosion ont fait leur apparition. Certains voyageurs tentent de secourir des personnes restées à l'intérieur de la rame, alors que d'autres encore ont tenté de venir en aide à des blessés gisant sur les quais, comme le montrent plusieurs clichés sur les réseaux sociaux. Ces images terribles ont rapidement laissé place à de très nombreux messages de solidarité, en langue russe pour la plupart.
Facebook active son Safety Check
Les réseaux sociaux ont également servi à rassurer ses proches. Facebook a déclenché quelques heures après l'incident son Safety Check (“vérification de sécurité”, en français), une fonction réservée aux situations d'urgence qui permet à ses utilisateurs de signaler s'ils étaient en sécurité. Toutes les personnes disposant d'un compte Facebook et localisées à Saint-Pétersbourg ont pu envoyer une notification à leurs proches pour signaler qu'ils allaient bien.
Cette fonction avait été inaugurée en avril 2015 par Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, à l'occasion du séisme au Népal. Elle avait été utilisée pour la première fois pour une catastrophe non-naturelle lors des attentats du 13 novembre à Paris.
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