Alimentation, agriculture : découvrez, en 3D, comment se nourrira l'humanité demain

Publié le 1 novembre 2021 à 10h39, mis à jour le 1 novembre 2021 à 10h44

Source : JT 20h WE

ÉCLAIRAGE - Alors que les habitants de la Terre sont de plus en plus nombreux, le secteur de l'alimentation doit déjà se réinventer. Dans le 20H de TF1, Louis Bodin vous présente, en 3D, les innovations majeures à venir.

Notre planète compte actuellement 200.000 terriens de plus par jour et la population mondiale pourrait atteindra dix milliards d'ici à 2050. Le secteur de l'alimentation va donc devoir nourrir davantage de personnes, en polluant moins, considérations écologiques oblige. Alors, l'une des solutions passe par les conteneurs, explique notre journaliste Louis Bodin pour le 20H de TF1.

"On va pouvoir, petit à petit, reconstituer l'atmosphère favorable à la plantation choisie, en mettant la bonne luminosité, la bonne température ou encore le bon taux d'humidité", nous explique-t-il, images 3D à l'appui. Résultat : "un bon rendement"

Un autre avantage réside dans l'utilisation de l'eau : grâce à la culture en conteneurs, elle va pouvoir être retraitée, donc être en cycle fermé. "Tout cela avec la certitude d'avoir de meilleures saveurs", résume Louis Bodin.

Pour pouvoir continuer à nourrir les humains d'ici à quelques années, les insectes semblent aussi constituer une alternative intéressante. Leur élevage présente ainsi deux avantages : "Ça utilise beaucoup moins de terres agricoles, donc entraine moins de rejet de CO2. Par ailleurs, les insectes qui vont être cultivés sont chargés en protéines", poursuit le journaliste. 

Vers des "élevages beaucoup plus productifs"

Dès lors, "si on fabrique cette usine à proximité, par exemple, d'une ferme aquacole, on va pouvoir utiliser ces insectes pour nourrir des saumons ou encore des crevettes. Cet élevage sera beaucoup plus productif et présentera de meilleures saveurs", souligne Louis Bodin. 

Côté agriculture, la technologie permettra prochainement de traiter les champs grâce à des essaims de drones. Chaque robot volant "inspectera très précisément la plantation. Lorsqu'il tombera sur une zone où il manquera un petit peu d'humidité, il pourra la traiter très localement. Avec une telle technique, on pourra aller jusqu'à 90% de phytosanitaire en moins", affirme aussi le journaliste.


La rédaction de TF1 /LCI

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