DEMAIN EN 3D - Avatar, tableau virtuel... : à quoi ressemblera le télétravail du futur ?

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Publié le 28 septembre 2020 à 10h31, mis à jour le 28 septembre 2020 à 16h35

Source : JT 20h WE

FUTUR PROCHE - Avec les casques de réalité augmentée ou la 5G, il sera bientôt réellement possible de faire travailler ensemble des personnes éloignées. La preuve en images !

L'épidémie de coronavirus a bouleversé nos habitudes professionnelles. Actuellement, 15% des salariés français sont en télétravail, après avoir été jusqu'à 30% au plus fort de la crise. Et les entreprises n'en sont qu'au début de leurs recherches sur cette nouvelle pratique. Une chose est sûre : le télétravail de demain n'aura rien à voir avec celui d'aujourd'hui.

Dans un futur proche, grâce à des casques de réalité augmentée que chacun enfilera depuis chez soi, il sera ainsi possible d’organiser de vraies réunions participatives à distance. Grâce au dispositif, les avatars en 3D de chaque salarié apparaîtront alors devant ceux des autres. Via des capteurs, les mouvements des visages ou des mains seront recréés en direct sur l'hologramme et seront donc visibles par tous. 

Les télétravailleurs du futur pourront notamment faire apparaître  et s'échanger des images, des vidéos, des graphiques. Chacun pourra les attraper virtuellement et les annoter pour un travail vraiment collaboratif. Le système fonctionne même avec des maquettes 3D pour faire évoluer les projets. Certaines entreprises testent déjà ces réunions virtuelles pour faire travailler ensemble des équipes éloignées sans les faire se déplacer, en économisant donc du temps, de l'argent et de la fatigue.  

Plus surprenant encore, les chercheurs s'intéressent aussi à des professions qui ne sont apparemment pas du tout concernées par le télétravail, comme les métiers techniques et manuels. Par exemple, un conducteur de pelleteuse, également équipé d’un casque et de commande, pourra piloter à distance son engin sur un chantier loin de chez lui. Avec la 5G, ses mouvements sont retransmis en temps réel à la machine, il pourra même voir le chantier sous plusieurs angles grâce à des drones qui le survoleront et le filmeront. Résultat : tout en étant, par exemple à Paris, le conducteur pourra gérer un chantier à Madrid le lundi puis à Katmandou le lendemain. Au Japon, certains chantiers sont déjà pilotés à distance de cette manière. Là aussi, cela fait gagner du temps et répond aux pénuries dans plusieurs métiers. 

Avec cependant des risques de dérive : si un ouvrier peut piloter une machine à distance, son poste pourrait être délocalisé  dans un pays où les salaires sont plus faibles. Bref, il faudra être vigilant sur l'encadrement de ces bouleversements.


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