A fond la caisse ! (à savon)

Publié le 8 juillet 2013 à 20h11
A fond la caisse ! (à savon)

INSOLITE - Metronews a participé à la course Red Bull Caisses à Savon qui avait lieu dimanche 7 juillet au Parc de Saint-Cloud près de Paris. La pilote du bolide vous raconte ses émotions tout au long de l'événement.

C'est parti ! Pierre, Nicolas et Jean-Sébastien, trois collègues journalistes, viennent de me donner l'impulsion du départ. Bien calée dans ma caisse à savon aux allures de bolides, je m'élance pour 450 mètres de descente avec pour seul objectif de franchir la ligne d'arrivée saine et sauve. Dimanche, metronews participait à la course Red Bull Caisses à Savon organisée dans le Parc de Saint Cloud près de Paris.

45 participants ont pris le départ sur une piste bien pentue créée de toutes pièces et pas forcément adaptée aux véhicules les plus loufoques. Drakar, papamobile, planète Terre, tour Eiffel, avion, landau, téléphone, manège, cheval… l’originalité était de mise et la bonne ambiance au rendez-vous. Si certains étaient venus pour gagner, la plupart d'entre nous étions surtout là pour nous amuser et faire le show. Et le public, environ 30 000 personnes, n'a pas été déçu.

Epique : une descente en roue "libre"

Pour ma part, la descente fut épique. Cela a commencé dès le tremplin quelques mètres après le départ. Les roues avant, qui avaient déjà un parallélisme discutable, n'ont pas vraiment aimé l'atterrissage et ont décidé de prendre chacune une orientation différente. Certes, c'est toujours mieux que de se faire définitivement la malle mais ça n'a pas simplifié le reste de la descente.

Après le passage – simple – des chicanes en haut de la course, venait la seconde partie de la piste, sur une pente à plus de 15 %, avec des virages en épingle et un dévers à prendre absolument par l'extérieur pour ne pas s'écraser comme une crêpe contre la rambarde. Autant le premier tournant, pourtant jugé le plus délicat, a été bien négocié, autant le virage fortement incliné a été plus compliqué.

La forte prise de vitesse cumulée aux roues inclinées de manière bizarroïde m'ont donné des sueurs froides et fait appuyer fort sur le frein. Un peu trop fort même : il a fallu me donner une petite poussée supplémentaire pour que je termine la course. Résultat : un chrono moyen (1 minute 16 quand le plus rapide a fait 45 secondes) mais de beaux souvenirs et l'envie de repartir pour une nouvelle course.

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La rédaction de TF1info

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