Après la victoire de Trump, un éditorialiste va manger son journal

Publié le 5 mai 2016 à 19h27
Après la victoire de Trump, un éditorialiste va manger son journal

PRIMAIRES AMERICAINES – Il y a sept mois, un éditorialiste du Washington Post avait parié que Donald Trump ne serait pas désigné candidat par le camp républicain. Après l'abandon des derniers adversaires du magnat de l'immobilier américain cette semaine, le journaliste va honorer son engagement.

"Trump perdra, ou je mangerai cette page du journal". C'est ainsi que Dana Milbank, éditorialiste du Washington Post, avait titré un article publié dans son journal le 2 octobre dernier. Sept mois après la publication, l'éditorialiste s'est rendu à l'évidence cette semaine : les électeurs républicains ont largement préféré le milliardaire new-yorkais à ses rivaux. Les deux derniers d'entre eux, Ted Cruz et John Kasich, ont jeté l'éponge mardi et jeudi.

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Et si Milbank avait oublié sa promesse, les internautes, eux s'en sont souvenus pour lui. Sur le site du Washington Post, il explique avoir reçu une avalanche de messages l'appelant à honorer son engagement.

Mais ce n'est pas parce que l'on doit honorer un pari idiot qu'il faut le faire n'importe comment. Plutôt que d'avaler le papier journal cru et sans assaisonnement, Dana Milbank a choisi d'engager les services du meilleur chef de Washington et a demandé leur avis à ses lecteurs : quelle serait la meilleure façon, selon eux de préparer, un quotidien ?

Les réponses n'ont pas tardé à fuser et, entre les propositions classiques (avec du parmesan, du ketchup, de la sauce béarnaise ou autres), certains ont fait preuve d'une grande imagination, avec des suggestions telles que la "soupe de pois et papier journal à la menthe", les "falafels de papier haché" ou encore "l'agneau fumé au papier journal et son riz safrané".

Autant de recettes que Milbank se fera un plaisir de déguster mardi 12 mai, en direct sur Facebook, tandis que le meilleur critique culinaire de son journal aura la lourde tâche d'évaluer les plats. Reste une question : que boire avec tout ça ? La réponse la plus évidente serait "un bon vin d'une cuvée de Donald Trump". "Si tant est que cela existe…", conclut Dana Milbank.

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La rédaction de TF1info

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