INTERVIEW - La nouvelle cyberattaque qui a frappé ce mardi l'Ukraine et la Russie pourrait être la plus importante depuis celle de juin et NotPetya qui avait d'abord touché ces deux pays avant de faire le tour du monde. Doit-on dès lors craindre une diffusion de même ampleur ? Eléments de réponse avec un spécialiste de la cybersécurité.
Chaque nouvelle cyberattaque agite le spectre de la précédente. Comme NotPetya avant lui, le logiciel malveillant Bad Rabbit chiffre les ordinateurs touchés pour réclamer une rançon en bitcoins. Quatre mois après avoir été frappés les premiers par une campagne au ransonware qui avait finalement fait le tour du monde, l'Ukraine et la Russie sont les proies d'une nouvelle épidémie, qui a commencé à se propager mardi 24 octobre.
Alors qu'environ 200 organisations, dont des établissements publics, des médias et des sites stratégiques, ont déjà été affectées par Bad Rabbit, à quoi doit-on s'attendre ces prochaines heures et ces prochains jours ? LCI a posé la question à Nicolas Arpagian, directeur scientifique à l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice, auteur de La Cybersécurité ("Que sais-je", PUF).
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