Attentat en Thaïlande : un suspect a été interpellé

Publié le 29 août 2015 à 12h13
Attentat en Thaïlande : un suspect a été interpellé

ATTENTAT - La police thaïlandaise a annoncé samedi 29 août l'arrestation d'un suspect dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui s'est déroulé à Bangkok lundi 17 août.

Après l'attentat qui a frappé le sanctuaire d'Erawan de Bangkok lundi 17 août, capitale de la Thaïlande, faisant 20 morts et autour de 140 blessés, la police thaïlandaise a annoncé l'arrestation d'un suspect.

L'homme du portrait-robot ?

Il s'agit d'un jeune homme de 28 ans, détenteur d'un passeport turc, a annoncé le journal local Bangkok Post . Lequel passeport, rapportent des médias locaux, serait un faux. Le suspect, arrêté dans son appartement situé dans le district de Nong Chok, à Bangkok, détenait chez lui un arsenal particulièrement fourni : de nombreux chargeurs de pistolet et autres engins explosifs, du même modèle que celui qui avait servi à l'attentat du 17 août.

Invité à commenter l'arrestation, le général Chaktip Chaijinda, chef adjoint de la police nationale, a indiqué qu'il avait bon espoir que "cet homme soit impliqué dans l'attentat." Pour autant, il apparaît encore difficile de faire de lui l'homme correspondant au portrait-robot qui avait été diffusé par les forces de l'ordre du pays, quelques jours après l'attentat.

Une vengeance communautaire ?

Si le passeport retrouvé chez le suspect (montré par ailleurs ligoté au moment de son arrestation) est un faux, la police n'est pas sans pistes. Celle d'une vengeance de la communauté ouïghoure, située dans le nord-ouest de la Chine et présente en minorité à Bangkok, n'est pas à exclure.

Trois membres de cette communauté de confession musulmane particulièrement opprimée en Chine, étaient d'ailleurs interrogés par la police thaïlandaise. Les enquêteurs y auraient trouvé un possible lien avec l'attentat, sachant que le sanctuaire était très fréquenté par les touristes chinois. D'autre part, la communauté ouïghoure aurait aussi bien pu se venger ainsi des autorités thaïlandaises, qui avait expulsé une centaine de ses membres vers la Chine, au mois de juillet dernier.

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La rédaction de TF1info

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