Bac : surprise en train de tricher grâce à une puce satellitaire dans l’oreille

Publié le 10 juin 2015 à 22h33
Bac : surprise en train de tricher grâce à une puce satellitaire dans l’oreille

BIEN TENTÉ, MAIS NON - Une jeune Algérienne a été surprise en flagrant délit de fraude au moyen d’une puce glissée dans l’oreille, pour qu’un complice lui dicte les réponses par satellite. Plus de 850.000 jeunes Algériens ont entamé dimanche les épreuves du baccalauréat.

Elle a sans doute la palme de l’originalité en matière de fraude. Digne d’un James Bond. En Algérie, une candidate au bac a été surprise en flagrant délit de fraude au moyen d'un système de communication satellitaire dissimulé dans son oreille. L’histoire a été révélé mercredi par une chaîne de télévision.

La candidate avait dans l'oreille une puce électronique "sophistiquée" lui permettant de se faire dicter les réponses par un correspondant utilisant une communication satellitaire, a expliqué un surveillant lors d'un reportage diffusé par l'A4 en présence de la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit.

Déjà une fraude via Facebook

Détail amusant : lorsque la jeune fille a été surprise, son correspondant, qui ne s'en est pas rendu compte, aurait continué de dicter les réponses. La candidate a signé un procès verbal de reconnaissance de fraude. La ministre a préféré voir l’aspect positif de la chose : "Le recours à ces techniques sophistiquées démontre qu'il n'y a pas eu de fuite des sujets", a-t-elle commenté. Le surveillant n'a pas précisé comment le souffleur avait eu vent des énoncés.

La jeune fille n’est pas la seule à tenter de tricher. Dès le premier jour du bac dimanche dernier, le parquet d'Alger avait ordonné l'ouverture d'une enquête préliminaire à la suite de cas de fraude via le réseau social Facebook. Un quart d'heure après le début de certaines épreuves, des candidats ayant introduit frauduleusement des smartphones ont mis en ligne les sujets en demandant de l'aide.

Selon un inspecteur de l'éducation nationale, les candidats doivent déposer leur téléphone avant d'entrer en salle d'examen, mais "la fouille n'est pas systématique" car "cela prendrait deux ou trois heures pour fouiller les 600 ou 700 candidats affectés à chaque centre". Plus de 850.000 jeunes Algériens ont entamé dimanche les épreuves du baccalauréat, le sésame indispensable pour accéder à l'enseignement supérieur. Ces épreuves mobilisent 163.000 surveillants.

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La rédaction de TF1info

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